BUDAPEST, HONGRIE – A l’occasion de la Journée internationale contre l’abus de drogues, la Fondation pour un monde sans drogue a organisé une conférence de sensibilisation à l’Église de Scientology de Budapest.
L’objectif de cet événement était de sensibiliser le public à l’importance de la prévention de la toxicomanie. Il s’agissait également d’apporter des réponses pratiques sur la manière de reconnaître ce danger, d’en parler et d’agir pour empêcher les jeunes d’en être victimes.
Des parents, des enseignants et des spécialistes de la protection de la famille ont écouté attentivement les expériences et les connaissances professionnelles partagées par les conférenciers invités. Attila Miklovicz, président de l’Église de Scientology, a souhaité la bienvenue aux participants. Il a brièvement expliqué pourquoi l’Église considérait qu’il était important de soutenir cette initiative.
Il a ensuite donné la parole à Szilvia Nemes-Nagy, qui animait l’événement. « Le problème de la drogue n’est pas seulement un problème social, mais aussi une préoccupation personnelle pour de nombreuses familles. Selon les statistiques, la majorité des jeunes de notre pays sont confrontés à une forme ou une autre de drogue avant l’âge de 14 ans. » a-t-elle déclaré.
Quatre intervenants, deux médecins, un ancien toxicomane et le directeur de la Fondation pour un monde sans drogue en Hongrie, ont partagé leurs expériences et leurs connaissances lors de la conférence. Les discours ont porté sur les moyens de prévenir efficacement la consommation de drogue, sur la manière de communiquer efficacement avec les jeunes et sur ce qu’il faut dire – ou ne pas dire – pour remédier à la consommation de drogue.
Les drogues altèrent le jugement
Le Dr György Lenkei, médecin, a parlé de la véritable nature des drogues et a souligné : « Ce serait tellement mieux si les jeunes comprenaient une seule chose. Les drogues altèrent le jugement de ceux qui en consomment. La première chose qu’elles altèrent, c’est la capacité à distinguer les faits.
C’est ce qui rend la toxicomanie si vicieuse. Avant que les jeunes ne réalisent ce qui leur arrive, ils ont déjà perdu la capacité de le reconnaître. En réalité, les toxicomanes veulent que quelque chose ait un effet sur eux, afin que les choses ne se produisent plus à cause d’eux, mais à cause des drogues.
En fait, toute substance chimique dont le corps n’a absolument pas besoin est une drogue, a déclaré le médecin. Peu importe qu’elle soit naturelle ou artificielle, légale ou illégale. Il existe actuellement plus de 600 substances psychotropes, mais seules 141 d’entre elles sont officiellement classées comme stupéfiants. Et en ce qui concerne les drogues synthétiques, la loi est souvent en retard sur les fabricants de drogues. »
Il a précisé que c’est exactement pour cette raison que la clé de la prévention n’est pas la punition, mais le jugement moral, le bon exemple et le dialogue honnête.
L’un des moments les plus émouvants de la conférence a été le témoignage d’Ákos Bodnár, un ancien toxicomane. Son histoire a révélé avec sincérité sa descente aux enfers pendant quinze ans, qui s’est traduite par une perte progressive de ses objectifs, de son énergie et de ses relations sociales.
« Qu’est-ce que la drogue m’a apporté ? Quelques bons moments. Qu’est-ce qu’elle m’a enlevé ? Ma motivation et mon amour de la vie », a-t-il résumé.
Il a également expliqué comment la Fondation l’avait aidé par la suite à retrouver une vie sobre et responsable.
L’importance de fournir des informations précises sur le danger des drogues
Lors de la présentation suivante, Gergő Németh, directeur de la Fondation pour un monde sans drogue en Hongrie, a donné des conseils pratiques sur la manière de parler de la drogue aux jeunes. Il a souligné qu’il ne fallait pas aborder le sujet avec peur, mais avec confiance, en établissant une relation et en fournissant des informations précises.
Puis, le Dr Péter Lerner a parlé de la reconnaissance de la consommation de drogue et de l’importance de l’accompagnement. « Le poison stimule à petites doses, puis engourdit et abrutit, et à fortes doses, il tue. La seule différence réside dans la dose », a-t-il expliqué pour illustrer la relation entre la dose et l’effet.
Il a décrit en détail les symptômes physiques visibles et les changements de comportement, puis a donné des conseils pratiques sur la manière de gérer les situations aiguës. « Si vous avez le moindre doute quant à la nécessité d’appeler une ambulance, mieux vaut appeler. »
Il a également insisté : « Nous devons trouver la raison pour laquelle une personne commence à consommer des drogues et traiter également ce problème. »
À la fin de la conférence, les participants ont pu poser des questions aux intervenants. Cet événement a clairement montré que le dialogue et la connaissance peuvent sauver des vies, et que chaque vie sauvée est inestimable.
La Fondation internationale pour un monde sans drogue, basée à Los Angeles, est dotée d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies. Le programme « La vérité sur la drogue » de la Fondation est parrainé par l’Église de Scientology. Ce programme est aujourd’hui l’une des plus grandes initiatives non gouvernementales au monde en matière d’éducation et de prévention de la toxicomanie.
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