Les jeunes mettent fin à l’esclavage moderne

Les jeunes mettent fin à l’esclavage moderne

Samedi 10 décembre, à Paris, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, se tenait un séminaire organisé par l’Association internationale des Jeunes pour les Droits de l’Homme (Youth for Human Rights International) pour mettre fin à l’esclavage moderne.

Cette année, pour la journée du 68ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, l’ONU a choisi pour thème « Défendez les droits de quelqu’un aujourd’hui », et pour répondre à cet appel, les jeunes bénévoles de l’association des Jeunes pour les Droits de l’Homme se sont mobilisés à Châtelet, vêtus de leur T-shirt bleu royal. Ils ont réalisé une flash mob devant un public enthousiaste qui n’a pas hésité à se joindre à eux pour danser. Les bénévoles ont ensuite ouvert la célébration de cette importante journée par une prestation artistique au théâtre du Celebrity Center de l’Eglise de Scientologie devant les invités et montré ainsi leur détermination à promouvoir les droits humains dans la société.

Ces enfants et ces femmes ont droit à la vie et au respect

La porte-parole de l’association est alors montée sur scène pour en présenter les activités et le but, ainsi que les outils servant de support aux enseignants et éducateurs, afin que ces droits soient appliqués dans l’environnement de chacun. L’association se base sur les 30 articles de la Déclaration universelle signée en 1948 à Paris et les invités ont pu découvrir sur écran quelques articles sous forme de clips.

A son tour, Mme Bintu Mulongo, présidente de l’Association pour les femmes solidaires africaines pour le développement a évoqué les différentes formes d’esclavage moderne existantes, et plus précisément en RDC : les enfants exploités au travail, les enfants soldats, les femmes violées et les jeunes filles vendues sur un marché. Elle a présenté les travaux réalisés par son association pour sauver les enfants de la rue et les enfants-soldats :

« Ces enfants et ces femmes ont droit à la vie et au respect. Il faut leur redonner de l’espoir, car on peut les sauver. Il suffit de le décider et ensuite d’agir. J’encourage les jeunes ici présents à continuer de rallier d’autres personnes à leur cause. »

Les voies royales sont l’éducation et l’apprentissage des droits humains

Un ancien membre de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme et grand défenseur des libertés a tout d’abord rappelé le préambule de la Déclaration universelle, puis a encouragé les jeunes de l’association à sensibiliser les gens aux droits humains :

« Il s’agit de faire prendre conscience aux victimes qu’elles sont des personnes humaines et qu’à ce titre aucune force n’est en mesure d’attenter à leur dignité, et d’infliger aux violateurs des sanctions exemplaires et dissuasives. En matière de stratégies globales, les voies royales sont l’éducation et l’apprentissage des droits humains. » Il a conclu que l’homme doit être considéré « comme valeur suprême de l’humanité ».

Pour clore cet événement, la porte-parole a proposé aux invités de projeter le clip musical UNITED, qui a remporté le prix du meilleur court-métrage au festival du film indépendant de New-York en 2005. Après les chaleureux applaudissements à la fin du clip, une colombe en métal sculpté a été remise à Mme Mulongo pour la remercier de son engagement à sauver des vies.

Fondée en 2001 à Los Angeles, l’association internationale des Jeunes pour les Droits de l’Homme est présente dans plus de 100 pays et par l’éducation aux droits et aux devoirs, elle cherche à mettre fin aux violations des droits humains comme la traite des humains, les brutalités policières dans certains pays, la pauvreté, la violence des gangs et la guerre. Les livrets et DVDs informatifs illustrant les 30 articles de la Déclaration universelle ont été traduits en 27 langues.

« Les Droits de l’Homme doivent être un fait, non un rêve idéaliste, » déclarait l’humaniste, Ron Hubbard.

Pour plus d’information : http://fr.youthforhumanrights.org/