BRUXELLES, BELGIQUE – Le week-end des 12 et 13 juillet, lors du Festival Afrodisiac, un événement culturel familial organisé dans le Bois de la Cambre à Bruxelles, l’association belge Dites non à la drogue a tenu un stand d’information sur les dangers de la consommation de drogues.
Créé en 2006 et aujourd’hui le plus grand festival culturel de la diaspora africaine à Bruxelles, Afrodisiac promeut la solidarité et la sensibilisation. Son édition 2025 avait pour thème « Les enfants du Congo, l’avenir d’un continent ». Il a mis en avant les droits des enfants africains à travers l’art, des ateliers, des spectacles et des stands de restauration.
Dans ce cadre, l’association Dites non à la drogue a mis en place une tente d’information « La vérité sur la drogue ». La présidente de l’association belge, Julie Delvaux, et son équipe de bénévoles ont pu ainsi informer des centaines de visiteurs sur les dangers des drogues. Ils ont distribué près de 1 300 livrets de prévention directement aux familles.
Ils avaient aussi installé un parcours au sol avec des lunettes de simulation reproduisant la perception de l’environnement sous la prise de cannabis ou d’alcool. Des jeunes ont été surpris des effets des drogues sur le corps et ont exprimé leur prise de conscience et leur volonté de ne pas consommer.
Ce sont des moments comme ceux-là qui font que cela en vaut la peine
« Lorsque les adolescents ont essayé les lunettes de simulation après notre mini-conférence, ils ont littéralement dit : “on ne touchera jamais à ça.” Ce sont des moments comme ceux-là qui font que cela en vaut la peine » a déclaré Julie Delvaux.
Ces efforts sont essentiels. Dans toute l’Union européenne, selon l’Agence européenne des drogues, la consommation de drogues illicites reste très répandue. Environ 29% des 15-64 ans ont consommé des drogues illégales au cours de leur vie, et 8% ont consommé du cannabis au cours de l’année écoulée, soi environ 22 millions d’Européens. La cocaïne, deuxième substance la plus consommée, a atteint environ 3,5 millions d’utilisateurs adultes l’année dernière, avec une consommation concentrée chez les 15-34 ans.
Parmi les contacts faits par les bénévoles, des coordinateurs d’associations de jeunesse, des éducateurs, en passant par un pompier, des professionnels de santé, recherchent des possibilités de partenariat. Le but étant de lutter contre l’impact croissant des problèmes liés à la drogue. De plus, une ancienne toxicomane s’est engagée à participer à la campagne en partageant son témoignage, afin d’inspirer d’autres personnes à travers son histoire.
Protéger l’avenir de nos enfants
M. Ivan Arjona, représentant de l’Eglise de Scientology auprès de l’Union européenne et des Nations unies, a salué cette initiative :
« Il est inspirant de voir des jeunes et des familles choisir la connaissance et la responsabilité plutôt que l’ignorance et le danger. Cette campagne reflète une manière très concrète de protéger l’avenir de nos enfants. Nous continuerons à soutenir toutes les initiatives qui apportent la vérité et la prévention directement aux communautés. »
L’humaniste et fondateur de la Scientology, L. Ron Hubbard avait noté le rôle que joue la toxicomanie dans la dégradation du lien social. Il a écrit : « La recherche a démontré que l’élément le plus destructeur présent dans notre culture actuelle est la drogue. »
Active en Belgique depuis plus de 20 ans, l’association Dites non à la drogue, parrainée par l’Église de Scientology, est une filiale de la Fondation internationale pour un monde sans drogue.
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