Prix 2025 de la liberté de religion à l’Église de Scientology d’Espagne

Prix 2025 de la liberté de religion à l’Église de Scientology d’Espagne

MADRID, ESPAGNE – L’Église de Scientology d’Espagne a accueilli la 12e édition des Prix de la liberté de religion. Cet événement était organisé par la Fondation pour l’amélioration de la vie, de la culture et de la société (Fondation Mejora), pionnière en Espagne et en Europe dans la reconnaissance du travail de ceux qui défendent la liberté de religion, la liberté de conscience et le dialogue interconfessionnel.

Ces prix réunissent des universitaires, des juristes, des chefs religieux et des représentants de la société civile lors d’un événement. Il s’agit de mettre en lumière les défis et les réalisations dans ce domaine. La Fondation, qui bénéficie d’un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), a fait entendre la voix des communautés religieuses espagnoles dans des forums internationaux, notamment à Genève, Vienne et New York.

Parmi les personnalités présentes figuraient M. Daniel Pelayo, directeur général adjoint chargé de la liberté religieuse au ministère de la Présidence, et des représentants de l’unité de gestion de la diversité de la police municipale de Madrid, dont le travail a été exposé. D’autres participants venaient notamment de la communauté bahá’íe d’Espagne et de la congrégation des sœurs carmélites de la Charité de Vedruna.

Un message de dignité et de liberté

Dans son allocution de bienvenue, Isabel Ayuso Puente, secrétaire générale de la Fondation, a rappelé que la liberté religieuse est essentielle. Elle a souligné le rôle central de la liberté de croyance pour la dignité humaine. Ainsi que la nécessité de rendre visible la diversité des croyances.

« Dans un monde ravagé par la guerre, il peut sembler un peu frivole de se concentrer sur la liberté de croyance ou la liberté de religion, car il existe d’autres besoins qui semblent plus urgents, et qui le sont effectivement à l’heure actuelle.

La liberté de croyance est comme la liberté des libertés. Sans elle, les gens n’auraient pas le statut d’êtres humains.

Donner de la visibilité à la religion, car elle est en fait un pilier pour jeter les bases d’un avenir et d’une société meilleure dans laquelle chacun peut vivre en paix. »

Le premier lauréat de la soirée a été Salvador Pérez Álvarez, professeur de droit ecclésiastique à l’UNED (Université nationale d’enseignement à distance). Il a été présenté par le professeur Fernando Amérigo-Cuervo, qui a souligné sa carrière universitaire et son engagement en faveur de la liberté de conscience et de la bioéthique.

Dans son discours, M. Pérez a évoqué les principes constitutionnels qui garantissent la liberté religieuse. « La laïcité positive de l’État est la garantie institutionnelle, le pilier constitutionnel qui sous-tend la pleine pratique de la liberté de religion par tous les citoyens dans une société de plus en plus pluraliste, dans des conditions d’égalité réelle et effective. »

Les croyances religieuses sont de plus en plus exploitées pour générer des conflits

Le 2e prix a été décerné à Óscar Salguero Montaño, professeur et anthropologue social à l’Université Complutense de Madrid (UCM). Il a été présenté par Ana Isabel Planet, professeure à l’Université autonome de Madrid (UAM), qui a souligné son engagement en faveur du changement social et de la promotion de la coexistence.

M. Salguero a commencé par rappeler les propos tenus par Jürgen Habermas après le 11 septembre, qui restent tout à fait d’actualité.

« Les citoyens laïques doivent cesser de considérer les religions comme des réalités ancestrales et, d’autre part, les citoyens religieux et leurs représentants doivent s’ouvrir au dialogue avec la modernité, loin de toute attitude fondamentaliste. »

Et d’ajouter : « Cette liberté de croyance permet à chacun d’entre nous de vivre selon ses convictions les plus profondes, qu’elles soient politiques, religieuses ou non religieuses, et toujours sous le prisme limpide du respect et de la coexistence.

Nous voyons comment les croyances religieuses sont de plus en plus exploitées pour générer des conflits ou utilisées comme excuse pour limiter les droits. »

Puis le 3e prix a récompensé le travail de Javier García Oliva, professeur de droit constitutionnel et doyen de la faculté de droit et des sciences sociales de l’université de Manchester (Royaume-Uni). Il a été présenté par le professeur Santiago Cañamares de l’UCM.

M. García Oliva a rappelé les défis historiques auxquels a été confrontée la liberté de religion et leur impact actuel.

« Dans de nombreuses régions du monde, y compris en Europe occidentale, de nombreux citoyens sont confrontés à de graves problèmes, voire à la mort, lorsqu’ils exercent leur liberté de religion.

La liberté de religion est un droit fondamental et non négociable dans une démocratie, mais elle ne peut être pleinement exercée que si les autres droits fondamentaux sont respectés. »

La diversité nous enrichit

Quant au 4e prix, il a été décerné à Luis Morente Leal, représentant de l’Union bouddhiste d’Espagne et avocat ayant plusieurs décennies d’expérience dans la défense de l’égalité de traitement pour les minorités religieuses. Il a évoqué l’importance de la connaissance comme fondement du respect. Il a partagé ses expériences personnelles en matière de discrimination.

« Connaître et côtoyer des personnes qui pensent différemment m’a non seulement enrichi, mais m’a aussi permis de comprendre toute la profondeur de l’expression « connaître, c’est aimer ».

La diversité nous enrichit. Et la diversité ne se limite pas à ce qui est conforme à notre religion, elle concerne également les personnes qui ont un code moral.

Puisse une génération dans ce monde vivre enfin sans haine, sans guerres, en connaissant les autres et, surtout, en se connaissant soi-même. »

Et enfin, le dernier prix a été décerné à Pandit Krishna Kripa Dasa, président de la Fédération hindoue d’Espagne, pour son travail de représentation et d’union des communautés hindoues. De même pour sa participation proactive à de multiples espaces interreligieux, tels que le Forum international Transcendence. Il a rappelé la coexistence quotidienne dans sa ville natale, Ceuta. Il a défendu le statut millénaire de l’hindouisme en tant que religion profondément enracinée dans le monde et en Espagne. Il a enfin expliqué la vision inclusive de sa tradition.

« L’hindouisme compte 1,2 milliard de fidèles, est présent dans 145 pays et a 130 ans d’histoire en Espagne. La vérité est une, mais les sages lui donnent des noms différents. »

Enfin, Iván Arjona Pelado, président de la Fondation et représentant de la Scientology auprès des institutions européennes et des Nations Unies, a remercié les lauréats et tous les participants, soulignant que la liberté de religion est un effort collectif.

« Aujourd’hui, nous avons vu que la liberté de religion n’est pas seulement un droit légal, mais une pratique vivante qui contribue à bâtir des sociétés plus justes et plus pacifiques. »

La Fondation pour l’amélioration de la vie, de la culture et de la société, créée par l’Église de Scientology, s’inspire des enseignements de son fondateur, L. Ron Hubbard, qui soulignait que « la liberté de religion est la première des libertés. »

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