MADRID, ESPAGNE –La 11e édition des Prix de la liberté de religion, un hommage à la tolérance et à la dignité humaine, s’est tenue tout récemment à l’Église de Scientology d’Espagne.
Cet événement est organisé chaque année par la Fondation pour l’amélioration de la vie, de la culture et de la société (Fondation Mejora), reconnue par les Nations unies. Elle a rassemblé des universitaires, des personnalités et des défenseurs des droits de l’Homme lors d’une rencontre qui a mis en lumière la liberté de pensée, de religion et de croyance en tant que pilier fondamental de la démocratie et du vivre-ensemble.
De nombreuses personnalités du domaine de la liberté religieuse ont assisté à l’événement, comme notamment Daniel Pelayo (directeur général adjoint de la liberté religieuse du ministère espagnol de la Présidence), Gustavo Suarez Pertierra (ancien ministre de l’Éducation, ministre de la Défense et directeur des Affaires religieuses à différentes époques et actuel président de l’UNICEF Espagne), Ana Fernandez Coronado, Luis Morente de la Fédération des communautés bouddhistes.
Un hommage en des temps difficiles
Dans son discours de bienvenue, Isabel Ayuso-Puente, secrétaire générale de la Fondation Mejora, a souligné l’importance de ces prix dans un contexte international et européen et la nécessité d’en améliorer l’application par les États.
Bien évidemment, elle a également rappelé les récentes tragédies de Valence. Mme Ayuso-Puente a souligné la solidarité dont ont fait preuve les bénévoles de différentes religions, dont les Ministres Volontaires de Scientology. Ces derniers ont coordonné plus de 18 000 heures de travail dans le cadre des efforts de reconstruction. « La solidarité et la collaboration ont montré que, face à l’adversité, nous pouvons tous travailler ensemble au-delà des différences », a-t-elle déclaré dans son discours plein d’émotion.
Le président de la Fondation, Ivan Arjona-Pelado, et représentant européen de l’Église de Scientology, élu président du Comité des ONG sur la liberté de religion des Nations Unies à Genève en septembre dernier, a annoncé un projet d’édition financé par la Fondation du projet Coexistence (du ministère de la Présidence). Il s’agit d’un livre compilant les travaux des lauréats des dix dernières années, distribué aux bibliothèques universitaires et qui a été coordonné par M. Arjona et par le professeur titulaire de droit constitutionnel, Alejandro Torres. Selon M. Arjona-Pelado, « la diffusion de connaissances sur la liberté de religion est essentielle pour construire un avenir de respect et de tolérance ».
Une défense active des droits fondamentaux
Les trois lauréats de cette édition étaient Ana Isabel Planet, Santiago Canamares et Fernando Amerigo-Cuervo.
Ainsi, Ana Planet, professeur titulaire de sociologie de l’Islam à l’Université autonome de Madrid, a été récompensée pour ses travaux universitaires et de recherche sur les droits des communautés musulmanes en Espagne et l’impact de ses travaux sur les autres religions minoritaires.
Ensuite, Santiago Canamares, professeur titulaire de Droit ecclésiastique d’État à l’Université Complutense de Madrid, a axé son discours sur les défis actuels auxquels est confrontée la liberté de religion en Occident.
Enfin, Fernando Amerigo-Cuervo, expert reconnu en Droit ecclésiastique, professeur titulaire et membre éminent de la Société espagnole des Sciences religieuses, a prononcé un discours émouvant dans lequel il a établi un lien entre la dignité humaine et les droits fondamentaux. Il a également mis en garde contre les risques posés par les discours d’intolérance et de xénophobie dans les démocraties modernes.
Reconnaissance spéciale à L. Ron Hubbard
L’événement comprenait également un hommage à L. Ron Hubbard, fondateur de la religion de Scientology, pour sa contribution à la défense des droits de l’Homme. Cette reconnaissance a été remise par Maître Arroyo, avocat, à Jetmira Cremonesi, du siège continental de la Scientology.
M.Arjona-Pelado a noté que l’héritage de M. Hubbard inspire les membres de la Scientology à lutter contre l’injustice et à promouvoir des valeurs universelles telles que la justice et la tolérance « peu importe à qui ou quoi ils font face ».
Martine Rhein
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