Conférence sur la liberté de religion organisée par l’Église de Scientology de Rome

Conférence sur la liberté de religion organisée par l’Église de Scientology de Rome

ROME, ITALIE – Le mois dernier, des professeurs d’université, des officiels du gouvernement, des parlementaires et des personnalités religieuses se sont réunis à l’Église de Scientology de Rome pour une conférence internationale sur la liberté de religion ou de croyance en Italie, en Europe et dans le monde.

Intitulée Liberté de croyance et reconnaissance religieuse : état actuel et perspectives, la conférence a été organisée en collaboration avec l’Observatoire des entités religieuses, du patrimoine ecclésiastique et des organisations à but non lucratif de l’Université de Campanie Luigi Vanvitelli de Naples.

Certains États membres de l’Union européenne ont été critiqués pour avoir négligé la liberté de religion ou de croyance à l’intérieur de leurs frontières. La Commission américaine sur la liberté religieuse internationale rapporte que cette négligence inclut « des restrictions sur les vêtements religieux, l’abattage rituel et les soi-disant « sectes », ainsi que des lois qui ciblent les musulmans, et ont un impact sur les juifs…. » Le rapport indique que « les personnes appartenant à des groupes religieux minoritaires, en particulier les juifs et les musulmans, choisissent de plus en plus souvent d’émigrer. »

C’est dans ce contexte que la conférence a eu lieu. Les différents intervenants ont proposé des solutions pour renforcer ce droit au niveau international. Ils ont examiné l’état de la liberté religieuse en Europe et dans le monde, et de l’importance de rendre la liberté de religion ou de croyance applicable pour tous.

« La liberté de religion et le respect des croyances d’autrui sont des principes fondamentaux de l’Église de Scientology », a déclaré Lina Pirotta, représentante de l’Église de Scientology en Italie, dans son discours de bienvenue aux participants.

La conférence a consisté en deux tables rondes internationales et une série de débats animés par des experts dans le domaine de la religion qui ont exploré différents aspects de la liberté religieuse et l’importance de la protection de ce droit en mettant l’accent sur les nations de l’Union européenne.

Nécessité d’accorder une plus grande attention à la liberté religieuse

La première table ronde a réuni la sénatrice Lorena Rios Cuéllar, ancienne directrice des Affaires religieuses du gouvernement colombien et actuellement sénatrice ; le professeur José Daniel Pelayo Olmedo, directeur général adjoint pour la Coordination et la promotion de la liberté religieuse du gouvernement espagnol ; et le Dr Gary Vachicouras, théologien chrétien orthodoxe de renom. Les intervenants ont décrit la situation actuelle de la liberté de religion en Colombie, en Espagne et en Grèce.

État laïque, la constitution colombienne garantit la liberté de religion individuelle et collective. En Espagne, 26 000 groupes religieux sont inscrits au registre des cultes. M. Vachicouras a souligné qu’en faisant du principe de la liberté de croyance une priorité ou une norme, de nombreux conflits et problèmes découlant de la pluralité peuvent être résolus.

La deuxième table ronde était composée d’Austin Hepworth, avocat américain et expert constitutionnel ; du professeur Juan Ferreiro Galguera, professeur de Droit ecclésiastique à l’Université d’Oviedo, en Espagne ; et du professeur Vincent Berger, ancien jurisconsulte à la Cour européenne des droits de l’Homme.

Austin Hepworth a décrit comment le principe de la liberté religieuse est appliqué aux États-Unis, en mentionnant notamment le traité d’amitié entre les États-Unis et l’Italie de 1948, qui établit une relation entre les deux pays fondée sur les valeurs communes de la démocratie, de la liberté et du respect des droits religieux et des droits de l’Homme.

Le professeur Ferreiro Galguera a souligné la différence entre un État laïque comme l’Espagne, qui respecte les communautés religieuses et coopère avec elles, et des États laïques comme la France, qui interfèrent avec ces droits. Il a souligné que la tolérance d’un État à l’égard d’une confession religieuse n’est pas un substitut à la pleine reconnaissance religieuse de cette foi.

Le professeur Berger a décrit les solutions proposées par la Cour européenne des droits de l’Homme pour remédier aux restrictions de la liberté de religion et aux problèmes d’intolérance lorsque les voies traditionnelles échouent.

La conférence comprenait également une discussion et une analyse de la liberté religieuse en Italie. Parmi les intervenants figuraient Maria D’Arienzo, professeur de Droit ecclésiastique, canonique et confessionnel à l’Université Federico II de Naples ; Gianfranco Macrì, professeur de Droit interculturel à l’Université de Salerne ; et Francesco Sorvillo, professeur associé de Droit à l’Université de Campanie Luigi Vanvitelli.

Ils se sont accordés à dire que les dispositions constitutionnelles actuelles de l’Italie en matière de liberté religieuse sont dépassées. Adoptée en 1929, alors que l’Italie était encore un royaume, la loi est antérieure à la démocratie républicaine et au pluralisme de l’Italie d’aujourd’hui.

La deuxième partie de ce panel était composée du Dr Marco Respinti, rédacteur en chef de Bitterwinter.org et du Journal du CESNUR ; de Nader Akkad, conseiller en Affaires religieuses de la Grande Mosquée de Rome ; et de Mère Anastasia, conseillère juridique du Diocèse orthodoxe roumain.

Mère Anastasia a parlé des difficultés résultant de 13 années d’efforts pour obtenir la reconnaissance de l’Église orthodoxe roumaine en Italie. Le Dr Respinti a décrit l’impact des médias sur la religion et la manière dont les médias perçoivent la religion. Le Dr Akkad a souligné l’importance du dialogue entre les membres de différentes confessions.

Le consensus le plus important qui s’est dégagé de la conférence est la nécessité d’accorder une plus grande attention à la liberté religieuse et aux mesures visant à protéger cette liberté pour les individus et les organisations en Europe et dans le monde entier.

Depuis ses débuts, l’Église de Scientology reconnaît que la liberté de religion est un droit humain fondamental. Dans un monde où les conflits sont souvent liés à l’intolérance à l’égard des croyances et des pratiques religieuses d’autrui, l’Église a, depuis plus de 70 ans, fait de la préservation de la liberté religieuse une préoccupation majeure.

Ainsi, l’Église de Scientology parraine des initiatives de sensibilisation aux droits telles que la Fondation internationale Tous unis pour les droits de l’Homme. Ceci conformément à la déclaration du fondateur de la Scientology, L. Ron Hubbard, selon laquelle les droits de l’Homme doivent devenir une réalité, et non un rêve utopiste.

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Martine Rhein
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