Attirer l’attention de certains journalistes

Attirer l’attention de certains journalistes

L’Eglise de Scientologie souhaite attirer l’attention de certains journalistes

L’Eglise de Scientologie souhaite attirer l’attention de certains journalistes qui utilisent encore le vocable de « secte » dans leurs articles. Alors que les expressions « minorités de conviction » ou « nouveaux mouvements religieux » devraient être utilisés à la place.

La liste des sectes

Il semble en effet opportun de rappeler l’évolution des gouvernements successifs en la matière depuis 2005.

En 2005, le gouvernement abandonne la liste issue des rapports parlementaires pour se concentrer sur « les agissements de certains groupes ».

En outre, le seul fait de qualifier ces groupes de « secte » semble ne plus être suffisant et l’abandon du qualificatif paraît envisagé :

« L’action menée par le gouvernement est dictée par le souci de concilier la lutte contre les agissements de certains groupes, qui exploitent la sujétion, physique ou psychologique, dans laquelle se trouvent placés leurs membres, avec le respect des libertés publiques et du principe de la laïcité. L’expérience a montré qu’une démarche consistant, pour les pouvoirs publics, à qualifier de « secte » tel ou tel groupement et à fonder leur action sur cette seule qualification ne permettrait pas d’assurer efficacement cette conciliation et de fonder solidement en droit les initiatives prises. »

L’extrait précédent est tiré d’une circulaire gouvernementale du 27 mai 2005 qui met donc officiellement fin à l’usage de la « liste des sectes », laquelle est considérée comme de moins en moins pertinente au regard de l’évolution du phénomène sectaire.

Néanmoins, l’abandon de cette liste et du qualificatif de « secte » ne réduit pas pour autant l’action de l’Etat envers les dérives sectaires.

Quand bien même le Conseil d’Etat avait reconnu en juin 2005 que cette « liste des sectes » avait une valeur informative dans le cadre d’un procès intenté par l’Eglise de Scientologie, le Représentant permanent de la France auprès de l’OSCE (Organization for Security and Co-operation in Europe) a jugé utile de préciser lors de son intervention dans un colloque sur la liberté religieuse et la liberté de croyance qui s’est tenu le 7 octobre dernier à Varsovie : « Le principe d’une liste des mouvements à caractère sectaire qui avait été retenu en 1996, donc voici quatorze ans, par une commission d’enquête parlementaire n’est plus appliqué par la Miviludes ».

Dont acte.