Les postulats de base – 8ème partie

Les postulats de base – 8ème partie

(…)

Maintenant, très peu de temps s’écoule avant que vous vous trouviez dans le cours du temps qui est sujet au postulat que vous avez fait, et vous y êtes maintenant sujet. Donc, afin de changer, vous devez changer ce postulat.

Eh bien, nous savons ce que sont les fac-similés, nous savons ce qu’est la mémoire, nous pouvons nous occuper la mémoire, l’effacer, la retourner de fond en comble, du mauvais côté, y faire presque n’importe quoi maintenant, donc ce n’est rien. Ici, vous pouvez changer ces postulats très rapidement.

Une personne qui a beaucoup de postulats fixes présents ne peut pas changer. Elle s’est coincée toute seule. Et elle va de pire en pire, de pire en pire et finalement ils l’enterrent et disent : « Pauvre vieux Georges. » Très simple. Un mécanisme simple.

Le gars dit : « Je déteste être jeune. Je n’aime pas être jeune. Je veux être vieux. » Il va devenir vieux. Il a dit en même temps : « Les vieux sont épouvantables. Je n’aime pas les vieux », donc, lorsqu’il devient vieux, ce qu’il voulait être, alors il… vous voyez, il ne peut pas s’aimer parce qu’il est vieux maintenant. Il tourne en rond.

La seule façon sûre de résoudre cela serait simplement de relever les postulats que vous faites. Faites tous les postulats que vous voulez et ensuite rappelez-vous que vous les avez faits. C’est simple, très simple. En fait, ça postule une nouvelle façon d’élaborer votre pensée. Vous pouvez être aussi sérieux que vous le voulez. Vous pouvez tenir parole si vous le voulez. Certaines personnes le font.

Il existe un autre facteur dans la société, soit dit en passant, c’est vraiment fascinant, cette insistance de la société pour qu’une personne honorable tienne parole. Autrement dit, quelle belle trouvaille de Dianétique noire. Si vous pouvez simplement forcer quelqu’un à toujours être cohérent et à toujours tenir parole, alors vous le rendez immédiatement sujet à tous ses postulats. Et à la seconde où vous avez réussi à faire cela, vous l’avez pratiquement tué. Quel merveilleux canular.

Bien entendu, nous ne pourrions pas faire des affaires sans que les gens tiennent parole, parce que les affaires sont honnêtes et éthiques, jamais le contraire. C’est pourquoi tout le monde le met par écrit.

Eh bien, lorsque vous le mettez par écrit, vous voyez ce que ça fait. Vous signez un contrat, un notaire arrive, il le tamponne, y met un sceau. II y a des signatures partout ; il y a des attendu que et des étant donné que pour le rendre légal. Aucun document n’est légal, savez-vous, sans qu’il ne comporte trois attendu que et deux étant donné que. Et comme résultat, qu’est-ce que vous obtenez ? Vous avez un contrat ou un postulat.

Cela dit, vous êtes beaucoup plus lié par un contrat que vous passez avec vous-même que par un contrat d’affaires parce que vous ne pouvez pas simplement aller au tribunal et vous en tirer à bon compte.

Maintenant, vous vous êtes dit lorsque vous aviez trois ans : « Je vais me venger d’elle. Je vais faire une éruption de boutons comme je l’ai fait la semaine dernière. Je vais m’allonger par terre, je vais hurler, je vais lui régler son compte. » Vous savez très bien que vous l’avez fait, lorsque vous aviez trois ans ; à sept ans vous n’étiez plus aussi sûr de ce qui le fait, et à vingt-sept ans, eh bien, vous êtes… vous voilà. C’est horrible.

(…)

Extrait de la conférence du 12 novembre 1951L. Ron Hubbard