Les principes de base de la vie (3ème partie)  –  L. Ron Hubbard

Les principes de base de la vie (3ème partie) – L. Ron Hubbard

Un jeu se compose de liberté et de barrières et de buts

Bien que l’Homme se serve continuellement de « Liberté ! » comme cri de guerre, il ne réussit qu’à se prendre un peu plus au piège. La raison en est simple. Un jeu se compose de liberté et de barrières et de buts. Quand l’Homme abandonne l’idée de restrictions ou de barrières, il en perd sur-le-champ le contrôle. Il se retrouve devant elles autodéterminé et non pandéterminé. De cette façon, il ne peut plus contrôler les barrières. Laissées à elles-mêmes, les barrières le prennent au piège séance tenante.

Quand l’Homme évite les barrières, apparaît aussitôt la « spirale descendante » du cycle apparent créer-survivre-détruire. S’il considère les restrictions et les barrières comme ses ennemis, c’est parce qu’il refuse, évidemment, de les contrôler d’une façon ou d’une autre, et c’est alors qu’il s’engage dans sa propre spirale descendante.

Il est très facile de prendre au piège une race à laquelle on n’enseigne à penser qu’à la liberté. Personne, dans le pays, ne prendra la responsabilité des restrictions. Ainsi, les restrictions sembleront diminuer. En réalité, elles augmenteront. Au fur et à mesure que ces restrictions diminuent, la liberté de l’individu diminue d’autant. On ne peut être libre par rapport à un mur que s’il y a un mur. Une vie sans restrictions est une vie sans but, incertaine, chaotique.
Un bon dirigeant doit être capable de prendre la responsabilité des restrictions. Puisque la liberté ne peut exister sans barrières, si vous ne prenez pas d’initiative en ce qui concerne les restrictions ou les barrières, celles-ci vont se dresser d’elles-mêmes et exister sans consentement et de façon anarchique.

Divers états d’esprit mènent au bonheur. L’état d’esprit qui revendique sans arrêt la liberté ne peut apporter que le malheur. Plutôt que de succomber à ce piège définitif total qui consiste à s’appesantir uniquement sur la liberté, il vaudrait mieux élaborer un mode de pensée qui recherche de nouvelles façons d’être pris au piège et des choses dans lesquelles nous pourrions être piégés. L’homme prêt à accepter les restrictions et les barrières sans les redouter est libre. L’homme qui ne fait que combattre les restrictions et les barrières est d’ordinaire pris au piège. Pour obtenir une guerre interminable, il suffirait « d’abandonner » toute guerre.

Dans tout jeu, les buts s’opposent les uns aux autres. Dans presque tous les jeux auxquels jouent deux équipes sur un terrain, il est question de « but-contre-but ». Une équipe poursuit l’idée d’aller jusqu’au but de l’adversaire, et l’autre d’aller jusqu’au but de la première. Leurs intentions se font la guerre et cette guerre des intentions crée un jeu.

Voir partie 4