La résolution des confusions dans le travail quotidien – 2ème partie

La résolution des confusions dans le travail quotidien – 2ème partie

Nous avons, en Scientologie, un certain principe concernant la confusion qui s’appelle :

LE PRINCIPE DE LA DONNÉE STABLE.

Si vous voyiez tourbillonner dans une pièce un grand nombre de bouts de papier, ceux-ci auraient l’air d’une confusion jusqu’à ce que vous repériez un bout de papier qui deviendrait le bout de papier par rapport auquel tout le reste serait en mouvement. Autrement dit, on peut comprendre un mouvement confus en se représentant une chose comme immobile.

Tout vous serait confusion dans le flot de la circulation à moins que vous vous représentiez une des voitures comme immobile par rapport aux autres voitures, et donc que vous voyiez les autres par rapport à celle-là.

La standardiste qui reçoit en même temps dix appels téléphoniques résout la confusion en désignant — correctement ou non — un des appels comme le premier auquel donner son attention. La confusion des dix appels simultanés s’atténue dès le moment qu’elle sélectionne un des appels comme celui auquel répondre.

Le contremaître, face à trois urgences et un accident dans son atelier, n’a qu’à décider du premier objectif sur lequel porter son attention pour commencer le cycle qui rétablira l’ordre.

Dans une confusion de particules, la confusion dure jusqu’à ce qu’on ait choisi une donnée, un facteur, un détail. La chose retenue et utilisée deviendra la donnée stable pour le reste.

Plus particulièrement et plus précisément, tout ensemble de connaissances est fondé sur une donnée ; c’est sa donnée stable. Infirmez-la et l’ensemble de connaissances se désagrège. Il n’est pas nécessaire qu’une donnée stable soit correcte. Il suffit qu’elle soit celle qui empêche les choses d’être dans la confusion et celle sur laquelle les autres s’alignent.

Donc, si la jeune personne pleine d’espoir n’a pas réussi à saisir vos instructions lorsque vous lui avez appris à se servir d’une machine, c’est parce qu’il lui manquait une donnée stable. Il aurait d’abord fallu qu’elle soit amenée à comprendre totalement un fait. Une fois ce fait saisi, elle aurait pu en saisir d’autres. Une personne est donc stupide ou perplexe dans toute situation prêtant à confusion jusqu’à ce qu’elle ait parfaitement saisi un fait ou un élément.

Les confusions, aussi énormes et impressionnantes qu’elles puissent paraître, se composent de données, de facteurs ou de particules. Elles sont formées de parties. Saisissez l’une de ces parties ou localisez-la parfaitement. Notez ensuite comment les autres parties fonctionnent par rapport à la première et vous aurez stabilisé la confusion. Puis en reliant d’autres choses à ce que vous avez déjà compris, vous viendrez bientôt à bout de la confusion tout entière.

Lorsque vous apprendrez à un jeune homme à faire marcher une machine, ne l’inondez pas d’un torrent de données pour relever ensuite toutes ses erreurs, cela le plongerait dans la confusion et le ferait réagir stupidement. Trouvez plutôt une ouverture à sa confusion, une donnée. Dites-lui : « C’est une machine. » Il se peut que toutes les instructions aient été auparavant jetées à la tête de quelqu’un n’ayant aucune certitude réelle, aucun ordre réel dans l’existence. Vous lui dites : « C’est une machine. » Puis faites en sorte qu’il en soit convaincu. Faites-la-lui tâter, palper, pousser. Dites-lui : « C’est une machine. » Vous serez étonné du temps que cela peut prendre, mais vous serez tout aussi étonné de voir augmenter sa certitude. De toutes les complexités qu’il doit apprendre pour se servir de la machine, il doit connaître tout d’abord une donnée. Peu importe laquelle il apprendra à fond la première, quoiqu’il vaille mieux lui enseigner une donnée fondamentale simple. Vous pouvez lui montrer ce que fait la machine, lui en expliquer le produit final, lui dire pourquoi c’est lui qui a été sélectionné pour la faire marcher. Mais il faut que vous lui fassiez bien comprendre une donnée de base, sinon il se perdra dans la confusion.

La confusion est l’incertitude. La confusion est la stupidité. La confusion est l’insécurité. En pensant à l’incertitude, à la stupidité et à l’insécurité, pensez à la confusion et vous y serez.

Qu’est-ce alors que la certitude ? C’est l’absence de confusion. Qu’est-ce alors que l’intelligence ? C’est la capacité de résoudre la confusion. Qu’est-ce alors que la sécurité ? C’est la capacité de traverser, de contourner ou de mettre en ordre la confusion. La certitude, l’intelligence et la sécurité équivalent à l’absence de confusion ou à l’aptitude à résoudre la confusion.

Quel est le rôle de la chance dans la confusion ? La chance est l’espérance qu’un hasard incontrôlé nous sortira de là. Compter sur la chance, c’est abandonner le contrôle. C’est donc sombrer dans l’apathie.

Il existe un « bon contrôle » et un « mauvais contrôle ». La différence entre les deux réside dans la certitude et l’incertitude. Le bon contrôle est certain, positif, prévisible. Le mauvais contrôle est incertain, variable et imprévisible. On peut être certain avec un bon contrôle. Avec un mauvais contrôle, on ne l’est jamais.

Le contremaître qui fait respecter un règlement aujourd’hui mais non demain, qui fait obéir Georges mais pas Jacques, exerce un mauvais contrôle. Quelles que soient les qualités personnelles de ce contremaître, il y aura dans son sillage de l’incertitude et de l’insécurité.

Puisqu’il peut y avoir tellement de contrôle peu assuré et stupide, certains d’entre nous se mettent à croire que tout contrôle est mauvais. Mais cela est bien loin d’être vrai. Le contrôle est nécessaire si l’on désire mettre de l’ordre dans les confusions. Pour faire quoi que ce soit, il faut qu’on puisse, au moins dans une certaine mesure, contrôler des choses, son corps et ses pensées.

On pourrait appeler une confusion un « désordre incontrôlé ». Seuls ceux qui peuvent exercer un contrôle sur ce désordre peuvent résoudre des confusions. Ceux qui ne peuvent pas exercer de contrôle engendrent en fait des confusions.

La différence entre le bon et le mauvais contrôle devient donc plus évidente. La différence entre bon et mauvais est, ici, une question de degré. Le contrôle complet et positif peut être prévu par les autres ; c’est donc un bon contrôle. Le contrôle non positif et chancelant ne peut pas être prévu. C’est donc un mauvais contrôle. L’intention a donc quelque chose à voir avec le contrôle. Le contrôle peut être employé à des fins constructives ou destructrices. Mais vous verrez que lorsque l’intention est d’arriver à des fins destructrices, c’est un mauvais contrôle qui est utilisé.

Aussi le sujet de la confusion est-il très vaste. Il peut vous paraître assez étrange que la confusion elle-même soit ici le point de mire. Mais vous découvrirez que c’est un excellent dénominateur commun à tout ce que nous considérons comme néfaste dans la vie. Et si une personne arrive à maîtriser des confusions, son attention s’en trouve libérée pour l’action constructive. Tant qu’elle est enchevêtrée dans des confusions, elle ne peut penser qu’à la destruction : ce qu’elle désire avant tout, c’est détruire la confusion.

(…)

Voir partie 3

Ce texte est tiré du livre « Les problèmes du travail » de L. Ron Hubbard

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