SEATTLE, ETATS-UNIS – La Commission des citoyens pour les droits de l’Homme (CCDH) a installé son exposition itinérante à Seattle. Elle a informé le public des abus de l’industrie psychiatrique, notamment sur les enfants.
Ainsi, l’exposition Psychiatrie : une industrie de la mort a présenté ses résultats de 40 années d’enquête sur l’industrie psychiatrique et ses violations des droits de l’Homme. Les documents et les films ont exposé les conséquences néfastes de l’administration de médicaments psychiatriques aux enfants. Le public a été informé sur le lien frappant entre la prise de psychotropes et les fusillades de masse.
De plus, l’exposition a apporté des faits concrets tels que les électrochocs infligés à quelque 100 000 Américains chaque année. Les visiteurs ont été informés sur les coulisses des pratiques coercitives comme les contraintes physiques, l’isolement et l’internement d’office.
La CCDH a permis de sensibiliser aux conséquences désastreuses pour les enfants de l’administration de psychotropes aux effets secondaires dangereux. Ceux-ci augment en effet la violence et la tendance au suicide.
Certaines amphétamines peuvent multiplier par plus de cinq le risque de psychose ou de manie
A ce titre, une étude récente publiée dans l’American Journal of Psychiatry met en garde contre les doses élevées de psychotropes contre le TDAH (Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité). En particulier certaines amphétamines peuvent multiplier par plus de cinq le risque de psychose ou de manie. Le Dr Lauren Moran, chercheur principal de l’étude, insiste sur la nécessité d’apposer des étiquettes d’avertissement plus strictes afin d’alerter le public sur ces dangers. Avec plus de 3 millions d’enfants aux États-Unis auxquels ces médicaments sont actuellement prescrits, le risque de préjudice est important.
La CCDH affirme que les avertissements actuels de la FDA (Food and Drug Administration) sont insuffisants et appelle à des protections plus fortes. Ceci concerne en particulier les enfants, les adolescents et les autres populations vulnérables. Le rapport de la CCDH, « Les psychotropes créent la violence et le suicide », détaille de nombreux cas où des enfants et de jeunes adultes à qui l’on a prescrit des médicaments contre le TDAH se sont livrés à des actes de violence.
Faire connaître les violations des droits de l’Homme commises par la psychiatrie
« L’exposition itinérante de la CCDH met en lumière ce qui est une préoccupation croissante dans notre État et dans d’autres, à savoir le nombre de jeunes vulnérables placés sous médicaments psychiatriques, a déclaré le directeur de la CCDH. Des personnes qui ont été placées sous psychotropes lorsqu’elles étaient enfants nous ont parlé des effets secondaires dévastateurs qu’elles ont dû endurer. D’autres se sont portées volontaires pour travailler avec la CCDH afin d’aider à faire connaître les violations des droits de l’Homme commises par la psychiatrie. »
La CCDH internationale est un organisme caritatif à but non lucratif de surveillance de la santé mentale, cofondé en 1969 par le professeur de psychiatrie Thomas Szasz et l’Église de Scientology.
Le travail de la CCDH s’inspire de l’humaniste, fondateur de la Scientology, L. Ron Hubbard. Il a exhorté les scientologues à dénoncer et à aider à abolir toutes les pratiques physiquement préjudiciables dans le domaine de la santé mentale. Le but est également d’instaurer un climat de sécurité dans le domaine de la santé mentale en éradiquant les abus et la brutalité.
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