La sombre vérité sur la psychiatrie exposée à Athènes

La sombre vérité sur la psychiatrie exposée à Athènes

ATHÈNES, GRÈCE – La Commission des citoyens pour les droits de l’Homme de Grèce (CCDH) a organisé en septembre à Athènes une exposition « Psychiatrie : une industrie de la mort ». L’objectif était d’informer sur les abus de l’industrie psychiatrique.

L’exposition s’est tenue au Zappeion Megaron, lieu de conférences et d’événements au cœur d’Athènes, où un flot continu de visiteurs a été choqué de découvrir l’histoire de la psychiatrie et ses pratiques coercitives.

De cette façon, la CCDH a sensibilisé le public à la sombre histoire de la psychiatrie et à sa dangereuse atteinte à la dignité et aux droits de l’Homme.

L’exposition a présenté les faits concrets sur la psychiatrie, son histoire, ses projets, ses praticiens et la menace qu’elle fait peser sur les patients. De plus, l’adoption d’un nouveau projet de loi sur la santé mentale a renforcé l’urgence de sensibiliser la population afin de la protéger contre les abus.

Sensibiliser la population sur les abus psychiatriques

A ce titre, le président de la CCDH a présenté entre autres la manipulation des rédacteurs de la Convention des droits de l’homme du Conseil de l’Europe. En effet, le texte refuse les libertés individuelles aux personnes souffrant de prétendus troubles mentaux « pour leur propre bien ».

La CCDH a été précurseur de la lutte contre les abus. Un mouvement positif qui a gagné du terrain ces dernières années. Notamment, les nouvelles lignes directrices des Nations unies et de l’Organisation mondiale de la santé appellent à mettre fin à la coercition dans le domaine de la santé mentale. Ces organismes reconnaissent que les électrochocs peuvent provoquer des lésions cérébrales, des crises cardiaques, des pertes de mémoire, voire la mort.

Lors des interventions, le texte du discours d’un psychiatre et professeur à la faculté de médecine de l’université Aristote de Thessalonique a été lu en son nom, car il ne pouvait être présent. Il déclarait : « La psychiatrie, en tant qu’institution, n’est soumise aux dispositions ou à la réglementation d’aucune loi. Elle est une loi en soi. La psychiatrie en tant que pratique, avec son prétendu traitement par l’enfermement sous contrainte, la torture physique, l’empoisonnement psychopharmacologique, les électrochocs et la psychochirurgie, est un déni radical et total de la loi. Il institutionnalise la violation de toutes les règles… La seule conclusion possible de tout examen critique de la psychiatrie est qu’il n’y a pas, et qu’il ne peut y avoir, un mauvais usage ou un abus vague et nébuleux de la psychiatrie qui doit être réduit. Car la psychiatrie est un abus en soi. »

Les visiteurs ont été choqués et indignés par ce qu’ils ont appris

Les visiteurs ont été choqués et indignés par ce qu’ils ont appris. L’un d’eux a déclaré : « Le volume de la fraude et des abus commis par les fabricants de produits psycho-pharmaceutiques et les psychiatres est énorme. »

Un autre a dit : « Il s’agit d’une accusation importante, basée sur des faits chronologiques qui étaient inconnus de la plupart d’entre nous ». « Une image très saisissante de ce que la psychiatrie a fait pour effacer les gens », telle est la conclusion à laquelle est parvenu un autre invité. Une femme à qui l’on avait administré des médicaments contre son gré a déclaré : « J’ai été élevée en croyant que je n’avais pas d’autre choix, mais vous avez apporté les réponses et je suis prête à reconstruire ma vie. »

La Commission internationale des citoyens pour les droits de l’Homme est un organisme caritatif à but non lucratif de surveillance de la santé mentale. Elle a été cofondée en 1969 par le professeur de psychiatrie Thomas Szasz et l’Église de Scientology. Cette dernière se consacre à l’éradication des abus psychiatriques et à la protection des patients.

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Martine Rhein
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