Les postulats de base – 4ème partie

Les postulats de base – 4ème partie

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Donc, le petit garçon dit… le petit garçon dit : « Je ne me sens pas bien. »

Il surmonte ses pleurs et tout le reste, mais cet après-midi-là, il dit : « Je ne me sens pas bien.
– Oh ! C’est dommage, Timothy. C’est dommage. »

Ça ne suffit pas, voyez ? Alors il dit : « Lorsqu’elle était vraiment… Je vais tout de même l’avoir. » Et : « ça alors, j’étais horriblement malade un jour avec… la fois où cette guêpe m’a piqué. Ça m’a donné mal à la tête. » « J’ai mal à la tête, maman. »

Il faut qu’elle ait tort. Et il va manœuvrer jusqu’à ce qu’il lui ait finalement donné tort. Mais après lui avoir donné tort pendant un certain temps, il est peut-être subitement fatigué du jeu. Disons qu’il veut se lever, et sortir jouer. « Oh, non ! Tu es malade. Tu restes ici. » Eh bien, il a échoué, en fait, lorsque ça lui arrive.

Peut-être continue-t-il un petit peu plus longtemps et essaie-t-il d’obtenir de la compassion de quelqu’un d’autre. Peut-être est-il marié à une fille qui lui rappelle sa maman, et que sa façon de manipuler sa maman était d’avoir ces terribles douleurs au dos. Il manipulait sa maman à la perfection de cette façon, mais cette fille qu’il a épousée ne semble avoir aucune compassion pour ces douleurs au dos. Ça veut dire qu’il a échoué. Et au moment où il échoue, le fac-similé qu’il utilisait, le souvenir de ses propres douleurs au dos qu’il utilisait… parce que, vous voyez, elles étaient réelles, il s’agissait de véritables douleurs au dos, à un moment ou à un autre ; il utilise des expériences réelles, il les déplace simplement dans le temps de façon à servir ses buts. À la seconde où ce mécanisme échoue, ces douleurs au dos le tiennent parce qu’il doit maintenant la convaincre qu’elle a tort. Maintenant, il la convainc qu’elle a tort.

Il peut la convaincre qu’elle a tort dans la mesure où il a un lumbago, un trombago*, il peut même aller jusqu’à consulter un médecin.

À présent, il va finir par s’arranger pour avoir une radio, avec un diagnostic médical, avec un énoncé qui fait autorité selon lequel : « Cet homme est malade. » Ces mots veulent dire : « Il a raison ! » Bon, à ce moment-là, eh bien, la personne qu’il essaie de convaincre est supposée céder à ce moment-là et avoir tort. « Tu vois toutes ces choses horribles que tu m’as faites ? Toutes ces choses horribles que tu m’as faites, et là j’ai été malade. »

Maintenant, je ne suis pas juste en train de vous expliquer l’anatomie de l’hypochondrie. L’espèce humaine dans son ensemble se range dans cette catégorie, et parfois un individu fait ces choses sans s’en rendre compte, et elles se manifestent sous forme de lunettes, de rhumes d’été, de rhumes d’hiver, de rhumes d’automne, de rhumes de printemps. Elles se manifestent sous forme d’interruptions dans le fonctionnement glandulaire. Par exemple, vous trouverez un petit gamin… un petit gamin qui est venu au monde incroyablement courageux, et puis il découvre que quelqu’un devient compatissant parce qu’il a peur. Ça y est, il est fin prêt, il a un fac-similé de service. Il peut le découvrir par hasard.

Ou il peut se postuler de la peur simplement comme cela : quelqu’un lui raconte une histoire de fantômes, il veut être aimable, alors il dit : « Hou ! J’ai peur. » Il est fin prêt, maintenant.

* mot inventé

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Extrait de la conférence du 12 novembre 1951– L. Ron Hubbard