Des pressions indues sur les magistrats et assigne l’UNADFI en justice

Des pressions indues sur les magistrats et assigne l’UNADFI en justice

L’Église de Scientologie dénonce les pressions indues sur les magistrats et assigne l’UNADFI en justice

2 novembre 2011

L’ouverture du procès en appel qui opposera le Ministère public et l’Église de Scientologie jeudi 3 novembre sera l’occasion de poser de vraies questions sur le traitement des minorités religieuses en France.

une violation directe des droits fondamentaux des scientologues à pratiquer paisiblement leur religion

L’Église de Scientologie, reconnue comme une religion authentique dans la majorité des pays démocratiques européens, rappelle que le jugement de 2009 était une violation directe des droits fondamentaux des scientologues à pratiquer paisiblement leur religion.

Ce jugement n’a été rendu possible que par l’intervention d’un dispositif répressif typiquement français dont l’emblème est la Miviludes qui s’érige en police de la pensée et qui voudrait dire aux Français ce qu’ils doivent croire ou ne pas croire.

En 2006, après 7 ans d’investigations, le parquet de Paris avait reconnu l’absence de charges à l’encontre de l’Église ou des scientologues dans des réquisitions aux fins de non lieu écrites et définitives. Sans l’intervention de l’exécutif et du dispositif mis en place pour influencer les magistrats dans notre pays en ce qui concerne les affaires de minorités religieuses et de conviction, l’affaire aurait dû en rester là.

Aujourd’hui, le dossier étant toujours aussi vide, la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces a été jusqu’à publier une circulaire destinée aux magistrats. En plus de leur donner des instructions pour poursuivre avec acharnement certaines minorités religieuses, cette circulaire enjoint ces mêmes magistrats de travailler en partenariat avec l’UNADFI, alors que cette association est la partie opposée à l’Église dans ce procès, jetant ainsi à bas toute possibilité de justice équitable pour les mouvements concernés, dont l’Église de Scientologie. Cette circulaire illégale a fait l’objet d’une plainte devant le Rapporteur spécial sur l’indépendance des juges de l’ONU. Cette ingérence de l’exécutif dans le pouvoir judiciaire est une pression indue et revendiquée sur les magistrats de Cour d’appel.

La présence de l’UNADFI pendant les débats

Une des questions importantes qui sera traitée dès le début est d’ailleurs la présence de l’UNADFI pendant les débats. L’UNADFI est une association qui sert de bras armé à la MIVILUDES, dont tout le monde sait qu’elle n’a aucune légitimité dans ce procès. Sa présidente, Catherine Picard, elle-même membre de la Miviludes, a reconnu lors d’un colloque public à Lyon en novembre 2009 que, bien que sachant qu’elle sera déboutée à la fin, elle participerait quand même au procès. De la part d’une ancienne député, ce mépris de la justice française est parfaitement déplacé et démontre le militantisme anti-scientologue dont elle fait preuve. L’Église a donc récemment assigné l’UNADFI en justice pour appel abusif.

L’UNADFI est une association financée à coup de centaines de milliers d’euros chaque année par les finances publiques, jusqu’à hauteur de 97% de son budget. Alors qu’elle prétend avoir pour objet la défense de soi-disant « victimes », une analyse de ses finances de 2006 a montré que sur 600 000 euros de subventions, elle n’avait pas dépensé un seul centime dans son budget « aide aux victimes ». Idem en 2007.

Son instrumentalisation de la justice à des fins partisanes (ce qui justifie son existence et ses subventions astronomiques) et son intervention pour formater le discours d’anciens fidèles afin qu’il colle avec ses propres thèses liberticides sont la source des rumeurs qui entourent ce procès.

L’Église de Scientologie est une religion qui existe depuis 50 ans dans notre pays, elle compte des dizaines de milliers de scientologues en France, des millions dans le monde, et plus de 9000 églises, missions et groupes sur les 5 continents.

Contact presse :

Eric Roux
06 47 69 52 35
eglise.scientologie@gmail.com