Propositions de l’église de Scientologie

Lettre d’informations et de propositions de l’église de Scientologie

Rapport Bockel sur la prévention de la délinquance : un gâchis

Jean-Marie Bockel, ex-secrétaire d’État à la justice vient de remettre à Nicolas Sarkozy un rapport sur la prévention de la délinquance des jeunes.

A priori, on ne peut que se réjouir de constater que l’accent soit mis sur la prévention de la délinquance et pas uniquement sur la répression. C’est donc avec un vif intérêt que nous avons examiné les mesures présentées. Ce qui en ressort, c’est que ce rapport constitue un énorme gâchis qui devrait induire un recul dans le débat sur la prévention de la délinquance. La plupart des mesures sont en fait intéressantes.

Alors pourquoi ce terme de gâchis ?

C’est que les mesures intéressantes passent au second plan par rapport à une proposition véritablement odieuse consistant à dépister les troubles mentaux chez les enfants dès l’âge de 2 ans. C’est bien sûr encore une fois au nom d’une soi-disant « aide » que cette mesure est proposée. Mais qui peut croire que c’est aider un enfant que de le soumettre dès ses 2 ans à une série de tests psychiatriques sans valeur scientifique, puis à l’étiqueter avec l’une quelconque des nombreuses pseudo-maladies psychiatriques inventées de toutes pièces, et enfin à le soumettre à des traitements médicamenteux (hypothèse évoquée par Monsieur Bockel) destructifs et abrutissants ?

enfants droguésNon, ce n’est pas aider les enfants ni la société que de s’engager dans cette voie, c’est les détruire.

Le dépistage des troubles mentaux dès l’âge de 4 ans avait été une proposition massivement rejetée par la population il y a quelques années.

Une pétition contre cette politique avait réuni plus de 200 000 signatures. Pourquoi alors relancer une proposition encore plus dangereuse, puisque c’est maintenant dès l’âge de deux ans que l’on propose de trier les enfants selon leur comportement ? Les intérêts en jeu sont connus.

Les laboratoires et tout le secteur de la santé mentale et de l’aide sociale profiteraient financièrement de la transformation d’une partie de nos enfants en clients, probablement à vie puisqu’il n’y a pas de « guérison » en psychiatrie. Quel intérêt Monsieur Bockel peut-il avoir à offrir une telle manne financière aux laboratoires ?

La question est posée. Que pèse le reste des propositions quand le rapport est écrasé par l’ignominie de la proposition visant à dépister les troubles mentaux chez les très jeunes enfants  ?

Malheureusement pas grand-chose. Si prévenir la délinquance consiste à remettre les enfants entre les mains des psychiatres, tout débat sur le sujet devient presque indécent, et c’est dommage, tant les besoins en matière de prévention sont importants.

Il va falloir se débarrasser des fausses solutions poussées par certains psychiatres travaillant main dans la main avec les laboratoires pharmaceutiques si l’on veut parler sereinement de la prévention de la délinquance.

Il ne faut pas que ce sujet essentiel pour la vie dans notre société soit pollué par des concepts eugénistes issus d’une certaine idéologie psychiatrique : non, un enfant de deux ans turbulent n’est pas forcément destiné à devenir délinquant, il n’est pas forcément malade mentalement. On ne viendra pas à bout de la délinquance en psychiatrisant notre jeunesse.

Les scientologues appelés à la rescousse par les autorités de Ciudad Juarez au Mexique pour lutter contre les trafiquants de drogue

La ville de Ciudad Juarez au Mexique est peut-être la ville la plus dangereuse au monde. C’est par là que transite toute la drogue à destination des États-Unis voisins. Certains jours, on compte plus de 20 morts par homicide.

Les maires se succèdent, victimes des cartels de la drogue, leur espérance de vie n’est que de quelques mois. C’est dans cet environnement particulièrement dangereux que des scientologues mexicains ont décidé d’agir pour rétablir l’ordre et rendre la dignité à la population victime des exactions commises par les dealers.

Ces scientologues ont en fait été appelés à la rescousse par les autorités de la ville. Leurs moyens peuvent sembler dérisoires, mais ils sont en fait très puissants. C’est sur la prévention qu’ils comptent agir, et leur arme est un simple livret intitulé Le Chemin du Bonheur. Il s’agit d’un code moral laïque écrit par l’humaniste Ron Hubbard, fondateur de la religion de Scientologie. Ce code moral ne consiste pas en une liste de ce qui est bien et de ce qui est mal.

Il cherche plutôt à établir un lien entre le comportement et le bonheur, montrant qu’un comportement éthique est la base d’une vie heureuse. Les valeurs promues dans ce livret sont universelles et touchent aussi bien un Français, un Sud-Africain ou un Américain, sans distinction de race ou de classe sociale.

A Ciudad Juarez, ce ne sont pas moins d’un million de livrets qui seront distribués. La compagnie locale d’électricité s’est engagée à déposer le livret dans chaque foyer. Ron Hubbard a décrit l’action de ce livret comme similaire à « de l’huile versée sur une mer déchaînée », signifiant qu’il s’agit d’une action apaisante. En Colombie, la distribution massive du livret a contribué à faire baisser la criminalité de 30%. La Colombie est ainsi devenue le pays obtenant les meilleurs résultats dans la lutte contre la délinquance.

C’est pour cela que plusieurs pays latino-américains commencent à s’intéresser à ce livret, et c’est la police colombienne elle-même qui forme ses homologues sud-américains à son utilisation.
Mais à Ciudad Juarez, ce sont des scientologues locaux qui ont proposé à leurs autorités de distribuer massivement le Chemin du Bonheur, avec l’aide de l’Association Internationale des Scientologues. La distribution est en cours mais on ne peut déjà qu’admirer ces personnes qui risquent leur vie pour un idéal de paix et de tranquillité, avec comme seule arme celle de la sagesse. Une belle aventure à suivre.

Salles de shoot : réduction des risques peut-être, renoncement jamais

Le projet de création de salles de shoot pour les drogués, poussé par la Ministre de la Santé, a finalement été rejeté par le gouvernement. L’idée de favoriser l’injection de drogues destructives en ouvrant des salles est particulièrement dérangeante.
L’idée de laisser mourir des drogués par manque de soins ou en les exposant à des risques vitaux n’est pas non plus particulièrement plaisante. La mort lente par les drogues ou la mort par maladies ou overdose, le choix est macabre. Les éléments du débat sur les salles de shoot n’ont pourtant pas été présentés clairement.

La question n’est pas de savoir s’il faut réduire les risques pour les toxicomanes, mais plutôt de savoir si on peut se contenter d’une politique de réduction des risques. Le point faible des partisans des salles de shoot, c’est de considérer que la réduction des risques pour les drogués est une politique, alors qu’il ne s’agit que d’un objectif humanitaire.

Une vraie politique consisterait à refuser la fatalité et à se battre pour diminuer la consommation de drogue. En ignorant ce fait, les partisans des salles de shoot ont perdu leur crédibilité. La réduction des risques pour les toxicomanes sans un combat acharné contre la drogue n’est qu’un aveu de renoncement.

Nous devons à  nos enfants de ne jamais renoncer face à la drogue.

C’est pour cela que l’Église de Scientologie, sous l’égide de l’association Non à la Drogue, oui à la vie, mène sans discontinuité depuis plus de 20 ans une campagne contre l’usage des drogues. C’est une campagne d’information car seule l’information sur les dangers des drogues peut en réduire la consommation. En matière de lutte contre la drogue, seul le renoncement est véritablement coupable.

Réflexions : inclure l’écologie dans une éthique de la responsabilité

Quelle doit être la place de l’écologie dans notre vie et dans nos choix politiques ou individuels ?
C’est une question difficile. L’écologie apparaît parfois simultanément comme une priorité absolue et comme quelque chose de secondaire par rapport aux problèmes du présent.

Comment dès lors opérer le bon choix quand les apparences sont contradictoires ?

Il s’agit là en fait d’un problème d’éthique. En Scientologie, nous considérons que l’éthique est l’emploi  de la raison par l’homme pour s’assurer une vie optimale à travers tous les aspects de sa vie : dans sa vie personnelle, sa vie sexuelle et/ou familiale, sa vie en groupe, sa relation avec l’humanité tout entière, avec la vie animale et végétale, avec l’univers physique qui l’entoure, sa vie en tant qu’être spirituel et enfin sa vie dans sa relation avec ce qu’il considère comme l’infini ou Dieu, quel que soit le nom qu’il lui donne.

Chacun de ces aspects de la vie est appelé une dynamique, c’est à dire ce qui pousse à vivre.

éthique
Une décision basée sur la raison est une décision qui crée le plus grand bien pour le plus grand nombre de dynamiques, c’est-à-dire qu’une décision doit prendre en compte l’ensemble des aspects de la vie et doit être évaluée en fonction de l’impact positif ou négatif sur les différents aspects.

Appliquée aux choix quant à la place de l’écologie, une décision « raisonnable » serait celle qui prendrait en compte les nécessités écologiques tout en favorisant les autres aspects de la vie. Construire une route qui n’est pas totalement indispensable et détruisant un écosystème rare serait une décision déraisonnable d’après ce système d’évaluation. Pourtant, on considère parfois comme raisonnable de construire une route et l’on qualifie ses opposants de déraisonnables, parce que ce qui est « sérieux », c’est de construire la route.

Le système d’éthique de la Scientologie permet d’inclure très naturellement la composante écologique dans ses choix, pour autant que l’information sur les conséquences prévisibles de ses choix puisse être connue. Il permet d’inclure l’écologie dans une éthique de la responsabilité, ce qui constitue un apport philosophique et pratique intéressant.