COMMENT S’ASSURER UN EMPLOI ?  –  2ème partie

COMMENT S’ASSURER UN EMPLOI ? – 2ème partie

Eh bien, voilà le problème.

Il faut travailler pour manger. Il nous faut continuer à être acceptables au travail pour vivre. Il faut compter sur les coups de pot pour améliorer notre sort. Nous sommes découragés et perplexes devant ce qui semble être une vaste confusion composée d’accidents, de chance et de malchance et d’un travail pénible et ingrat que rien ne récompensera.

Que ne donneriez-vous pas pour sortir de cette ornière ? Peut-être n’y êtes-vous pas. Dans ce cas, vous êtes un des privilégiés. Pour en sortir, les hommes ont perpétré les guerres et les révolutions les plus sanglantes de l’histoire. Des dynasties entières ont été réduites à néant dans une convulsion dévastatrice née du désespoir. Les emplois se font rares. Les conserver devient de plus en plus une affaire de chance, tant et si bien qu’à la fin, personne ne peut plus supporter la tension de l’insécurité et l’on en arrive à une révolution rouge et âpre. Est-ce que cela aboutit à quelque chose ? Non. La révolution est l’acte qui consiste à remplacer une tyrannie par une autre dix fois plus despotique que la précédente. Aucun changement de gouvernement ni même d’entreprise ne peut modifier la sécurité de base.

La quête de la sécurité est la quête de la régularité et de la paix. Le travailleur mérite ces choses-là. Il crée les biens. Il doit avoir de quoi vivre. Au lieu de cela, il a le chaos.

Mais où se trouve le chaos ? Dans la famille du travailleur ? Certains le disent. Est-ce dans la nature du capital ? Certains le disent. Ou encore est-ce la conséquence d’un mauvais gouvernement ? Beaucoup l’ont dit. Est-ce en l’ouvrier lui-même ? Certains souhaiteraient qu’il le croie.

Non, il ne se trouve dans rien de tout cela. Le chaos de l’insécurité réside dans le chaos des informations sur l’emploi et sur l’individu. Si vous n’avez pas de boussole pour vous aider à trouver votre chemin dans la vie, vous vous égarez: Tant d’éléments récents — de l’ère industrielle — sont entrés dans la vie que la vie elle-même doit être mieux comprise.

Le travail et la sécurité font partie de la vie. Si on ne comprend pas la vie, on ne comprendra aucune de ces deux composantes. Si la vie dans son ensemble paraît chaotique, livrée aux suppositions et au hasard, le travail paraîtra très certainement chaotique aussi.

Mais le travail joue un rôle plus important que toute autre chose dans l’existence. Certains remarquent qu’on passe un tiers de sa vie au lit et que, de ce fait, les lits sont importants. Mais on passe plus d’un tiers de sa vie au travail et si l’on n’a pas de travail, on n’a pas de lit non plus ; le travail semble donc de loin plus important. Si l’on fait le total des divers aspects de la vie, l’amour, les sports ou les distractions, on découvrira que la plus forte concentration d’attention se porte sur le travail et non sur ces autres aspects de la vie. Que cela nous plaise ou non, le travail joue un rôle prépondérant dans nos existences. Si cela ne nous plaît pas, c’est que la vie elle-même ne nous plaît pas.

Face à un homme un peu fou, les vieilles « -ologies » nous invitaient à chercher du côté de sa vie sentimentale ou de son enfance. Une idée plus récente et bien meilleure est d’examiner la sécurité et les conditions de son travail. Au fur et à mesure que la sécurité baisse dans une nation, la folie s’accroît. Si l’on devait s’attaquer aux problèmes de la maladie mentale au niveau national pour les vaincre, on ne construirait pas de meilleurs asiles d’aliénés… on améliorerait les conditions de travail.

La vie se compose de sept dixièmes de travail, d’un dixième de famille, d’un dixième de politique et d’un dixième de détente. Les faits économiques, c’est-à-dire la lutte pour la paie, font les sept dixièmes de l’existence. Faire perdre à un homme son revenu ou son travail, c’est d’ordinaire le retrouver en mauvais état mental. Les preuves qu’on trouve partout suffisent à s’en convaincre.

Les soucis concernant la sécurité, la valeur personnelle et la capacité qu’on a de faire des choses pour les autres dans la vie sont les principales inquiétudes de l’existence.

Soyons très simples. Les gens les plus susceptibles de devenir névrosés ou fous sont ceux qui n’ont rien à faire et qui n’ont pas de but. Le travail, par essence, n’est pas une corvée, c’est quelque chose à faire. La fiche de paie nous apprend que nous valons quelque chose. Et bien entendu, cette paie nous permet, ou presque, d’acheter ce dont nous avons besoin pour vivre.

Fort bien. La sécurité dans le travail, donc, est importante. Mais la sécurité elle-même est une compréhension. L’insécurité est l’inconnu. Lorsque quelqu’un est dans l’insécurité, il ne sait tout simplement pas. Il n’est pas certain. L’homme qui sait vit dans la sécurité. L’homme qui ne sait pas croit à la chance. On se retrouve dans un état d’insécurité lorsqu’on ignore si l’on va être renvoyé ou non. Par conséquent, on se fait du souci. Ainsi en va-t-il de toute insécurité.

L’INSÉCURITÉ EXISTE EN L’ABSENCE DE CONNAISSANCE.

Toute sécurité provient de la connaissance. Tel homme sait que l’on s’occupera de lui quoi qu’il arrive. C’est une sécurité. Cela pourrait d’ailleurs se révéler fallacieux en l’absence d’une certaine connaissance.

La chance est le hasard. S’en remettre à la chance équivaut à s’en remettre au non-savoir.

Mais, en vérité, comment pourrait-on connaître quelque chose de la vie tant que la vie elle-même, en tant que connaissance, n’a pas été ordonnée ? Quand la vie elle-même est un sujet chaotique, comment le travail, qui fait partie de la vie, pourrait-il être autre chose qu’un chaos ?

Si vivre est un sujet inconnu, alors travailler et tout ce qui se rapporte au travail est forcément un sujet inconnu, en proie au cynisme, au désespoir et aux suppositions.

Afin d’obtenir, de conserver et d’améliorer un emploi, il faudrait connaître les règles exactes et précises de la vie pour atteindre la sécurité complète. Une connaissance passable de son travail ne suffirait pas. Cela ne constituerait pas une sécurité, car avec les années, on verrait s’y glisser trop des aléas dont nous avons déjà fait la liste.

La connaissance des règles de base générales de la vie aboutirait à une sécurité dans la vie. La connaissance des règles de base de la vie aboutirait également à une sécurité dans le travail.

La Scientologie est une science de la vie. C’est le premier effort entièrement occidental pour comprendre la vie. Tous les efforts précédents sont venus d’Asie ou d’Europe de l’Est. Et ils ont échoué. Aucun d’eux n’a amené une plus grande sécurité. Aucun d’eux n’a pu améliorer le comportement humain. Aucun d’eux — et ils s’en sont vantés — n’a pu changer l’intelligence humaine. La Scientologie est quelque chose de nouveau sous le soleil. Mais aussi jeune qu’elle soit, elle n’en est pas moins la seule science de l’existence vérifiée de A à Z. Elle n’exige pas qu’on reste vingt ans sur un lit de clous pour découvrir qu’on est mortel. Elle n’exige pas une étude exhaustive des rats pour savoir que l’Homme est dans la confusion.

La Scientologie peut améliorer le comportement humain et le fait. Elle rend à l’individu le contrôle de lui-même… comme il se doit. La Scientologie peut augmenter l’intelligence humaine et le fait. D’après les tests les plus précis qui soient, on a montré que la Scientologie peut accroître considérablement l’intelligence d’un individu. Et la Scientologie peut faire d’autres choses. Elle peut réduire le temps de réaction et elle peut donner à quelqu’un un aspect plus jeune. Mais l’idée ici n’est pas de donner une liste de tout ce qu’elle peut faire. C’est une science de la vie et elle fonctionne. Elle s’occupe des règles fondamentales de la vie de façon adéquate et elle introduit de l’ordre dans le chaos.

Une science de la vie serait, effectivement, une science de l’ordre. Les choses telles que les accidents et la chance, si vous pouviez seulement en comprendre les principes fondamentaux, seraient soumises à votre volonté.

Comme nous venons de le voir, même les non-cyniques peuvent constater qu’il y a beaucoup d’aléas à obtenir, conserver et améliorer un travail. Certains de ces aléas paraissent tellement considérables et hors de portée qu’on ne peut, semble-t-il, rien y faire.

Si l’on pouvait limiter le hasard dans le travail, si l’on pouvait se faire les amis qu’il faut et être assuré que les autres tiennent compte de ses études et si l’on avait la moindre assurance que son intérêt, son intelligence ainsi que ses capacités innées n’allaient pas être gaspillées, eh bien, les choses n’iraient-elles pas mieux ?

Nous allons donc voir ce que la Scientologie peut faire pour réduire le hasard dans le travail quotidien… pour vous et polir ceux que vous connaissez.
Car après tout, qu’est-ce la vie ?

[…]

Ce texte est tiré du livre « Les problèmes du travail » de L. Ron Hubbard
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