Un groupe de défense des droits de l’homme exige la fin des abus psychiatriques sur les personnes vulnérables

Un groupe de défense des droits de l’homme exige la fin des abus psychiatriques sur les personnes vulnérables

PARIS – Des défenseurs des droits de l’Homme de toute l’Europe convergent vers le Palais des Congrès de Paris pour protester contre les violations des droits de l’Homme perpétrées par les psychiatres.

Mettez fin aux violations des droits de l’Homme commises par la psychiatrie. Tel était le message diffusé par les haut-parleurs le 28 mars lorsque des centaines de défenseurs de la Commission des citoyens pour les droits de l’Homme (CCDH) ont défilé du Parc Monceau au Palais des Congrès à Paris. Là, ils ont fait face aux psychiatres participant au 31e Congrès européen de psychiatrie. Leurs revendications étaient claires : Mettez fin à l’internement d’office. Cessez de droguer nos enfants. Cessez toute forme de psychiatrie coercitive.

Des membres de la CCDH, la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme, des Pays-Bas, d’Espagne, d’Allemagne, de Suisse, de Belgique et d’Italie se sont joints aux Parisiens pour demander au Congrès européen de psychiatrie de se conformer aux directives de l’ONU visant à mettre fin à toutes les mesures coercitives en matière de santé mentale.

Le Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme a publié une déclaration en mai 2021 affirmant qu’une approche de la politique et de la pratique de la santé mentale basée sur la coercition est incompatible avec les principes et les normes contemporaines en matière de droits de l’Homme.

Les traitements coercitifs ont des effets néfastes

Les experts des droits de l’Homme des Nations unies ont également déclaré :« Les preuves accablantes fournies par le Forum européen des personnes handicapées, Mental Health Europe et d’autres organisations, ainsi que le consensus croissant au sein des Nations unies, y compris à l’Organisation mondiale de la santé, montrent que l’admission forcée dans les institutions médicales et les traitements coercitifs dans les institutions auront des effets néfastes tels que la douleur, le traumatisme, l’humiliation, la honte, la stigmatisation et la peur pour les personnes souffrant de handicaps psychosociaux. »

Pourtant, deux ans plus tard, ces pratiques se poursuivent en toute impunité.

La Commission internationale des citoyens pour les droits de l’Homme est un organisme caritatif à but non lucratif de surveillance de la santé mentale, cofondé en 1969 par le professeur de psychiatrie Thomas Szasz et l’Église de Scientology. Cette dernière se consacre à l’éradication des abus psychiatriques et à la protection des patients.

Parmi les conseillers de la Commission internationale des citoyens pour les droits de l’Homme, on trouve des médecins, des psychiatres, des psychologues, des avocats, des législateurs, des fonctionnaires, des éducateurs et des représentants des droits civiques.

Contact presse :

Martine Rhein
Relations publiques
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