Réponse aux allégations de M. Stoffen dans la presse

Réponse aux allégations de M. Stoffen dans la presse

La meilleure réponse aux accusations portées par M. Stoffen dans les médias se trouve dans les conclusions du Premier juge d’Instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris figurant dans son ordonnance de non-lieu en date du 4 septembre 2006.

Indiquant que l’instruction ne permettait pas d’établir que Monsieur Stoffen, scientologue pendant une durée de 15 années, avait été « contraint à effectuer des actes qu’il reniait aujourd’hui », l’ordonnance met en lumière que son mécontentement envers l’Eglise s’est manifesté au moment de son divorce.

« Paroissien actif, rédacteur d’articles pour le compte de l’église, il [Monsieur Stoffen] avait même, au cours du dernier trimestre 2000, soit après le paiement final en juin 2000 de sa dette envers l’Eglise de Scientologie, rédigé dans la revue « Celebrity » un article pour le compte de celle-ci, écrit dans lequel il vantait les mérites du programme de « purification ».
[…]

« Les développements de l’information mettaient par ailleurs en lumière que la plainte de Monsieur STOFFEN avait fait immédiatement suite à l’assignation en divorce que lui avait fait délivrer son épouse le 17 janvier 2002, après deux années de très graves difficultés conjugales, au cours desquelles l’Eglise de Scientologie avait, à la demande du couple semble-t-il, été amenée à servir de médiateur, notamment en raison du conflit aigu lié à l’exercice d’un droit de visite sur l’enfant commun. »

Le juge n’a retenu aucun des chefs d’accusation :

« Les faits de chantage et d’extorsion n’étaient pas davantage caractérisés, car l’information  n’apportait aucun élément  susceptible de corroborer les allégations de Monsieur STOFFEN, qu’il convenait de replacer dans le contexte de rupture conjugale sus-évoqué. »

« Et attendu qu’il n’existe dès lors pas de charges suffisantes contre quiconque d’avoir commis les délits d’escroquerie en bande organisée, de chantage avec cette circonstance que la menace a été mise à exécution et d’extorsion en bande organisée,
Déclarons n’y avoir lieu à suivre en l’état … »

En ce qui concerne le dossier d’éthique, précisons que la Scientologie distingue nettement ce qui relève de l’éthique et ce qui relève de la justice ecclésiastique. L’éthique est une question avant tout personnelle : il s’agit d’avoir une conduite la plus rationnelle pour mieux survivre. L’Eglise de Scientologie ne met pas l’accent sur l’aspect répressif, mais sur la responsabilité personnelle. La personne doit d’abord elle-même entreprendre des actions pour avoir un comportement éthique.

Le dossier d’éthique des membres n’est pas secret. Il est consultable par la personne concernée qui peut non seulement y ajouter des commentaires mais demander sa purge. Un fidèle peut, en proposant un projet d’amendement, obtenir l’effacement de son dossier d’éthique.

Les allégations  de M. Stoffen tendent à créer une confusion entre l’éthique et la Cour du Chapelain.

La Cour du Chapelain a  été saisie par une plainte de l’épouse de M. Stoffen. En toute indépendance, elle a constaté que celui-ci avait menti de très nombreuses fois à son épouse sur les questions d’ordre financier, ce qu’il a d’ailleurs reconnu lui-même dans plusieurs rapports écrits. Ce comportement étant tout à fait contraire à l’éthique d’un scientologue, la Cour a ordonné que M. Alain Stoffen entreprenne sur lui-même des actions visant à corriger ce comportement.

Les fidèles de toute église sont tenus de mener une vie conforme aux recommandations de leur église.