Les postulats de base – 1ère partie

Les postulats de base – 1ère partie

Pour commencer, on a découvert certains phénomènes du mental qu’on pouvait traiter et qui produisaient un changement plutôt marquant dans les maladies psychosomatiques des gens. Ce système était un système pour effacer les engrammes — moments de douleur et d’inconscience — de la vie d’une personne, et pour effacer les secondaires, à savoir des moments de chagrin et de stress.

En fait, vous pouvez toujours le faire. Vous pourriez prendre quelqu’un dont le commentaire sur le côté éphémère de l’émotion humaine… ça a toujours été une constante, quelque chose de fixe, jusqu’à cette dernière année… que si un être humain devenait triste, il devenait triste. Eh bien, le meilleur ami du gars ou un parent proche pourrait mourir, s’il y avait un auditeur dans le coin, il n’y aurait certainement pas de contrecoup.

Vous avez vu des gens mourir et les personnes de leur entourage devenir tristes, malades ; leur vie tombait en lambeaux. « Dès l’instant où ce pauvre vieux Robert a insisté pour monter dans cette épave roulante, ma vie a été… fichue. » Vous savez, ce genre de choses. Une affaire très grave.

Mais avec la Dianétique, vous pourriez parcourir ce que l’on appelle un secondaire — qui est un moment où l’on reçoit des nouvelles de perte — parcourir cela directement, perception par perception, jusqu’à la fin, et décharger le chagrin de telle sorte que l’être humain soit… radieux, rayonnant, joyeux.

J’ai vu une femme qui avait l’air d’avoir environ cinquante ans, à mon avis. On m’a dit qu’elle n’en avait que vingt-huit. Mon Dieu, elle avait l’air d’avoir bien plus de vingt-huit ans et son mari était mort à peu près deux semaines auparavant. J’étais dans le coin, ainsi que deux autres auditeurs. J’ai dit : « Pourquoi ne faites-vous pas quelque chose pour elle ? » Elle déambulait, les yeux caves, cernés. Quoi qu’on lui dise, elle se recroquevillait, se mettait à pleurer… en mauvais état, son système endocrinien perdait pied. « Pourquoi ne faites-vous pas quelque chose pour elle ? »

Son mari était un médecin qui avait été… qui avait mis de gros espoirs en la Dianétique.

Donc finalement, l’un des auditeurs qui était avec moi l’a prise et l’a jetée sur un divan : « Retourne au moment où tu as appris la mort de ton mari », et ainsi de suite.

Il a fallu neuf heures pour décharger cet engramme secondaire et trois ou quatre autres morts de ce genre dans sa vie. Et je l’ai vue environ quatre heures après la fin de la séance. Elle portait une robe rouge, elle avait l’air d’avoir environ vingt-trois ans : elle était rayonnante, joyeuse, éclatante… la vie était merveilleuse.
Quelqu’un lui a fait une remarque en disant : « Eh bien, ton pauvre mari, tu sais, il est mort », etc. Elle a dit : « Oui, mais il faut juste que je fasse au mieux avec ça. »

Très bien. Donc, c’est… notre intervention avait été efficace.

Bien, ce n’est pas nouveau — vraiment pas — qu’un engramme puisse affecter ou influencer une personne à ce point-là. En fait vous pouvez prendre un sujet comme la Dianétique noire… un sujet très simple. Si vous avez des ennemis, écoutez bien ce que je vais vous dire maintenant, je vais vous montrer comment vous y prendre avec eux. Tapez-leur sur la tête, faites-leur une piqûre au bras avec du penthotal, quelque chose comme ça… de la mort-aux-rats, du whisky Calvert, tout ce qui est poison et (le Seagram ça va, mais le Calvert c’est pas terrible), et vous cognez dessus sans que ça laisse de marques ou quelque chose comme ça. Et ensuite énoncez-leur un engramme contenant toutes les expressions de Dianétique comme : « Ceci est un groupeur », « Vous êtes dans un groupeur », « Vous êtes dans ma valence », « Vous ne pouvez pas vous lever », « Vous êtes là », « Vous êtes bloqué », « Vous allez descendre », « Toute votre mémoire se trouve dans le temps présent », « Ceci est maintenant dans le temps présent », « Vous êtes très malade », « Vous voulez être malade », « Vous êtes d’accord d’être malade », nanani-nananère, vous savez ? Et : « Je ne peux rien faire d’autre que de courir partout dans la rue en hurlant : « Tuez-moi, tuez-moi, tuez-moi. » Eh bien, le gars le fera.

Et il se réveillera ; il ne sera pas conscient de ce qui lui est arrivé, ni personne d’autre non plus.

Ce n’est pas contraire à la loi, soit dit en passant. La seule personne qui puisse porter plainte c’est lui, et vous lui avez dit d’oublier. C’est juste, ce n’est pas contraire à la loi.

Chaque fois qu’il irait au bureau du procureur et qu’il dirait : « Savez-vous qu’untel m’a mis K.-0. avec du whisky Calvert, qu’il m’a lu un engramme et m’a donné un coup de pied dans l’estomac en même temps », et ainsi de suite… ils diraient : « Oui, oui. » Ils l’enverraient voir un psychiatre ; le psychiatre viendrait et dirait : « Ce sont les symptômes de la paranoïa »… il enlèverait son pince-nez, regarderait, et ainsi de suite. « Oui, les paranoïaques agissent tous ainsi, et c’est ce qu’ils prétendent : que quelqu’un les a drogués. » Et il dirait : « Très bien, il faut que vous l’envoyiez à l’asile de fous. » Ils l’envoient à l’asile de fous, lui font des électrochocs, lui font des lobotomies préfrontales.

Un engramme est un engramme. C’est tout ce que j’essaie de vous faire comprendre ici. C’est tout.

(…)

Extrait de la conférence du 12 novembre 1951– L. Ron Hubbard