Une justice rapide
de L.Ron Hubbard
C’est l’absence d’une justice accessible, rapide et peu coûteuse qui crée le crime.
Il est évident que de fausses accusations et l’absence d’une confrontation directe de la personne avec ses accusateurs détruisent la structure sociale d’une nation à un point tel que n’importe quel insurgé interne ou de nation étrangère présentant une cause susceptible de rallier les gens peuvent la renverser.
Cela s’est produit tout au long de ce siècle, dans un pays après l’autre, touchant la plupart des régions de la planète. En effet, nos troubles internationaux actuels ont commencé avec le succès de la révolte bolchevique de 1917 en raison des fausses accusations cachées, de la corruption et de l’injustice de la Russie des tsars.
Cette nouvelle donnée, tirée de la philosophie de la Scientologie, nous donne un moyen rapide de remettre la civilisation occidentale sur pieds avant qu’elle aussi ne dégringole la pente.
D’habitude, de telles réformes, quand elles sont proposées, supposent des mesures administratives ou des changements massifs.
Il existe un moyen très simple de fournir une justice rapide et peu coûteuse à la population entière.
Tout ce que cela nécessite c’est de NOMMER JUGE CHAQUE AVOCAT COMPÉTENT DU PAYS.
Laisser tous les juges actuels en place, mais qu’ils s’occupent uniquement des cas d’appel.
Placer les avocats et les juges sur une échelle hiérarchique mise au point avec les associations de barreau.
Ne pas empêcher les avocats de plaider en tant qu’avocats devant un tribunal autre que le leur.
En cas de fausse accusation, sous serment ou non, rendre la sanction proportionnelle au tort qui aurait été causé si l’accusation avait réussi à discipliner ou à punir quelqu’un injustement.
Révoquer toutes les lois relatives à l’internement psychiatrique et les remplacer par le code pénal ordinaire.
Cesser de mêler l’expertise psychiatrique au droit.
Dans tout cas de dommage physique causé au moyen d’électrochocs ou d’opération du cerveau, mettre en accusation le responsable pour acte criminel, car il s’agit bien d’un acte criminel.
Passer des lois exigeant que tout accusé soit confronté avec ses accusateurs.
Empêcher la saisie des biens par les psychiatres, l’État ou un « gardien » pour des raisons de procédures légales.
Protéger les personnes et les groupes contre les attaques fallacieuses et blessantes.
Éliminer toutes les catégories de « privilèges spéciaux » grâce auxquelles des fonctionnaires ou d’autres ne peuvent être poursuivis en justice ou punis pour abus de pouvoir.
Éliminer et exposer à des poursuites toute forme de violence policière sans exception.
Éliminer de la législation toute loi conçue pour « coincer » quelqu’un pour des crimes ou des délits autres que ceux dont on le suspecte.
Adopter une législation qui empêche tout arrêt portant condamnation sans jugement et par lequel on pourrait nuire à des groupes ou personnes qui n’ont pas commis de crime.
Adhérer au principe de loi selon lequel une personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’est pas prouvée au-delà de tout doute raisonnable.
C’est l’absence d’une justice accessible, rapide et peu coûteuse qui crée le crime.
Ce n’est que lorsqu’une personne ne peut obtenir justice nulle part qu’elle se charge de la rendre elle-même.
L’homme marqué comme criminel n’a généralement que le crime par lequel vivre.
Il ne s’agit pas là d’un projet utopique et farfelu, mais de l’application de principes qui ont autrefois existé, sont souvent écrits, mais guère mis en pratique.
Et j’ai vu peu d’avocats qui n’auraient pas été capables de régler une affaire tout seuls si seulement on les avait laissés faire.
