Le marketing lié aux problèmes de dépression

Le marketing lié aux problèmes de dépression

LOS ANGELES, CALIFORNIE – Alors que le scandale se propage autour d’une étude récente qui n’a trouvé aucune preuve scientifique pour justifier l’utilisation des psychotropes – et que les experts font le lien entre le fait que de plus en plus d’Américains utilisent ces médicaments et que les taux de suicide continuent d’augmenter – beaucoup se sentent trahis.

« La dépression n’est pas causée par un déséquilibre chimique dans le cerveau », peut-on lire dans un récent titre de Psychology Today. Comme l’a révélé un professeur de psychiatrie à l’University College London et psychiatre consultant au North East London National Health Service Foundation Trust, « après un grand nombre de recherches menées sur plusieurs décennies, il n’existe aucune preuve convaincante que la dépression soit causée par des anomalies de la sérotonine. »

« Le marketing de la folie : Sommes-nous tous fous ? », un documentaire de Citizens Commission on Human Rights International (CCHR Int.), détaille comment les psychiatres se sont associés aux compagnies pharmaceutiques pour commercialiser des médicaments directement aux consommateurs.

Convaincre le public qu’ils sont atteints d’une maladie mentale ainsi que leurs enfants et même leurs bébés, afin de leur prescrire des médicaments, s’est avéré très rentable pour les psychiatres et les laboratoires pharmaceutiques.

Mais comment ont-ils réussi à faire approuver ces médicaments ? Le film le montre :

– Les tests de conformité des médicaments sont principalement effectués par les entreprises pharmaceutiques elles-mêmes, et non par des agences gouvernementales ou des laboratoires indépendants, ce qui crée un conflit d’intérêts évident.

– Les psychiatres ne disposent pas de tests scientifiques en laboratoire pour mesurer objectivement l’amélioration, ce qui donne aux chercheurs de nombreuses occasions de fausser les résultats des essais de médicaments en faveur de la société pharmaceutique.

– Il existe de très nombreuses façons de biaiser les essais pour éviter les résultats négatifs ou accentuer les résultats positifs.

Campagne de marketing sans fondement scientifique

Comme le déclare un expert en toxicomanie interviewé dans le film : « il peut être prouvé que la plupart des résultats de recherche annoncés sont faux » – un fait qui a maintenant explosé dans les médias internationaux, créant une tempête de protestations.

Dès la publication de l’étude, Jan Eastgate, présidente de CCHR International, a écrit : « Cette étude confirme ce que CCHR Int. dénonce depuis la fin des années 1980 : la théorie du déséquilibre chimique a toujours été une campagne de marketing sans fondement scientifique. Le fait est que le mythe du déséquilibre chimique a contribué à faire grimper les ventes mondiales d’antidépresseurs de 15,6 milliards de dollars par an. À la lumière des résultats accablants de l’étude, les médias ont surnommé cette campagne l’arnaque des 15 milliards de dollars ».

Citizens Commission on Human Rights International est un organisme caritatif à but non lucratif de surveillance de la santé mentale, cofondé en 1969 par le professeur de psychiatrie Thomas Szasz et par l’Église de Scientology, qui se consacre à l’éradication des abus psychiatriques et à la protection des patients.

Parmi les conseillers de CCHR International, on trouve des médecins, des psychiatres, des psychologues, des avocats, des législateurs, des fonctionnaires, des éducateurs et des représentants des droits civiques.

Contact presse :

Martine Rhein
Relations publiques
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