FRANCE – Les bénévoles de l’association Non à la drogue, Oui à la vie profitent de l’été pour sensibiliser les vacanciers aux effets néfastes des drogues. Ils sont allés à Arcachon pour installer leur stand d’information puis à Bordeaux pour distribuer les livrets pédagogiques « La vérité sur la drogue ».
Ces bénévoles se sont déjà mobilisés en juin à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues en participant à l’action nationale de l’association Non à la drogue, Oui à la vie. Quelque 4 200 brochures ont été distribuées dans les rues et dans les magasins dans différentes villes, notamment à Paris et sa banlieue, à Lyon, Pau, Nice, Angers, Auray, Clermont-Ferrand, Riom, Erquy, Cahors et à Marseille.
Soutenue chaque année par des particuliers, des communautés et diverses organisations du monde entier, cette Journée internationale vise à sensibiliser l’opinion au problème majeur que représentent les drogues illicites pour la société.
Il est important de rappeler que, sur le plan juridique, la commercialisation de la drogue est strictement réglementée par les conventions internationales sur le contrôle des drogues (1961, 1971, 1988) et la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (2000/C 364/01) – Directive (UE) 2017/2103, afin de protéger la population et de prévenir leur usage illicite. Plus spécifiquement, la protection de la jeunesse est assurée par la Charte européenne des droits de l’enfant – Recommandation 874 (1979) et la Convention relative aux droits de l’enfant, art.33, 1989.
Mais les données et les législations ne parviennent guère à la population, malgré les efforts croissants des institutions concernées. En contactant le public, les enseignants, les responsables d’associations ou les formateurs lors de visites de leurs stands/tentes installés dans les rues, les marchés, les places et en se rendant dans les commerces, les équipes de Non à la drogue Oui à la vie constatent un manque criant d’éducation sur ce sujet vital, laissant ainsi la voie libre à ces réseaux de dealers très organisés et puissants.
L’élément le plus destructeur dans notre culture est la drogue
Aussi, pour contribuer à la sensibilisation du public, les équipes de l’association distribuent gratuitement des livrets pédagogiques sur les 14 drogues les plus consommées et d’autres supports éducatifs vidéos fournis par la Fondation pour un monde sans drogue en 17 langues. « L’éducation est la découverte progressive de notre propre ignorance », disait à juste titre le philosophe William Durant (1885-1981).
La Fondation pour une Europe sans drogue regroupe depuis 2004 une centaine d’associations Non à la drogue Oui à la vie et de groupes de bénévoles à travers l’Europe (y compris en Ukraine, au Royaume-Uni et en Irlande). En effet, malgré les idées répandues, il n’y a pas de drogues douces. Et cela est très clairement exposé dans la documentation fournie par la Fondation.
Le fondateur de la Scientology, L. Ron Hubbard, avait noté le rôle que joue la toxicomanie dans la dégradation du lien social. Il a écrit : « La recherche a démontré que l’élément le plus destructeur présent dans notre culture actuelle est la drogue. »
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