SAN JOSE, COSTA RICA – Braulio Vargas lors d’une interview a exposé la face cachée du Costa Rica avec un compte rendu révélateur des problèmes auxquels sont confrontés nombre de ses citoyens, du trafic d’êtres humains aux sans-abris. Son travail permet de sensibiliser aux droits de l’homme et de créer un changement dans tout le pays.
« Le Costa Rica a inspiré les accords de paix qui ont mis fin à la guerre froide en Amérique centrale, apportant la stabilité à notre région », a déclaré Braulio Vargas, directeur de l’association Des jeunes pour les Droits de l’Homme du Costa Rica. C’est un pays magnifique, un véritable paradis. Mais 22 % de la population vit dans la pauvreté. Et les victimes de la traite des êtres humains sont vendues comme esclaves dans le commerce du sexe dès l’âge de 5 ans. « C’est le vrai Costa Rica », dit Vargas, « mais il y a de l’espoir. Les droits de l’Homme sont la réponse. Et mon objectif est d’apporter la tolérance et la paix par l’éducation. »
Des programmes qui dépassent toutes les frontières culturelles et géographiques
Vargas s’est inscrit en faculté pour devenir avocat afin de pouvoir rétablir les droits de ceux qui en avaient été privés. Mais les améliorations étaient lentes. Lorsqu’il a entendu parler de l’association internationale Des jeunes pour les Droits de l’Homme, il a compris que ce programme pouvait améliorer la qualité de vie dans son pays. L’association sensibilise les gens à la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Les personnes non informées qui ne connaissent pas leurs droits sont facilement abusées.
Vargas a expliqué : « J’utilise la documentation de cette association qui aide les personnes de tous âges à comprendre les 30 droits de la DUDH. Pour arriver à créer un monde où les droits sont connus et protégés, il faut des programmes éducatifs efficaces et des programmes qui dépassent toutes les frontières culturelles et géographiques.
Dès 2014, Vargas s’est engagé avec l’association en démarrant une campagne pour sensibiliser l’ensemble de la nation aux droits fondamentaux – des ouvriers agricoles aux enfants, qu’ils soient scolarisés ou vivant dans la rue. Sa volonté d’intégrer les droits dans la culture costaricienne a porté ses fruits lorsque la Fédération nationale de football a rejoint son équipe pour promouvoir les droits à grande échelle.
Le travail de Vargas a permis de franchir une étape importante. Avec l’aide de l’association internationale Des jeunes pour les Droits de l’Homme et le soutien des scientologues du Costa Rica, l’Assemblée législative du Costa Rica a adopté en août 2021 un projet de loi rendant obligatoire l’enseignement des droits de l’Homme dans les écoles du pays.
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