France –Samedi 24 juin, les bénévoles de l’association Non à la drogue, Oui à la vie ont mené plusieurs opérations d’information dans différentes régions pour célébrer la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.
Face à l’enjeu majeur de la prévention, les bénévoles de l’association se sont mobilisés au niveau national pour informer le public aux dangers des drogues à Paris, Angers, Toulouse, Lyon, Marseille, etc.
La priorité cette année est de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination tout en renforçant la prévention. Selon Santé publique France, le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France avec près de 5 millions de personnes (11-64 ans) en ayant consommé dans l’année, suivi de la cocaïne (600 000) et la MDMA/Ecstasy (400 000).
Et à l’âge de 16 ans, les Français sont les premiers consommateurs de cannabis en Europe.
C’est ainsi que l’on retrouve les bénévoles de l’association en banlieue parisienne installant un stand de prévention sur les drogues pour informer les visiteurs lors d’une journée portes ouvertes dans une caserne de pompiers. Lors de leurs animations, les pompiers ont précisé que 40% de leurs interventions étaient dues à des accidents liés à l’alcool ou à la drogue au volant. Un éducateur d’un centre social et un responsable de formation ont été vivement intéressés par les informations fournies par l’association et souhaitent mettre en place des actions de prévention.
Les livrets répondent au manque d’information sur le problème de la drogue
De plus, à Lyon, Marseille, Avignon et Agen, d’autres équipes de bénévoles de l’association ont sensibilisé le public depuis leurs stands d’information avec au total des milliers de distributions. Les différents livrets sur les drogues les plus courantes peuvent répondre au manque d’information de beaucoup de gens qui sont confrontés au problème de la drogue.
A Angers, les bénévoles ont distribué près de 1 500 livrets de prévention « La vérité sur la drogue » aux passants ainsi qu’aux commerçants, avec toujours un excellent accueil de ces derniers. De même, dans quelques villes de Bretagne.
Parmi les passants, les témoignages sont très émouvants comme ce toxicomane qui les a remerciés pour leur action : « Je ne souhaite à aucun jeune de vivre ce que j’ai vécu. C’est un vrai piège. »
Des jeunes femmes ont décidé de refuser désormais de prendre des substances dans les soirées. Une responsable d’un club sportif a pris le kit pédagogique ainsi que des flyers pour les afficher.
Même un encadrant de jeunes scouts s’inquiète : « Je vois des jeunes qui commencent déjà à fumer des joints vers 11 ou 12 ans. Que leur réserve l’avenir ? Ce marché de la drogue ne se limite pas aux grandes villes, il arrive même dans les villages qui étaient épargnés jusqu’à présent. »
L’association à but non lucratif reconnue d’intérêt général Non à la drogue, Oui à la vie est une filiale de la Fondation pour un monde sans drogue qui est présente dans 180 pays et qui a diffusé plus de 500 millions de livrets de prévention grâce à un énorme réseau de bénévoles. L’association est soutenue par les contributions de membres scientologues ou de toute autre confession.
L’humaniste et fondateur de la Scientology, L. Ron Hubbard avait noté le rôle que joue la toxicomanie dans la dégradation du lien social. Il a écrit : « La recherche a démontré que l’élément le plus destructeur présent dans notre culture actuelle est la drogue. »
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Martine Rhein
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