Une analyse du comportement humain

Une analyse du comportement humain

Le livre « Science de la survie » présente d’une part une théorie générale du comportement humain et les premières applications de cette théorie, et d’autre part les principes adoptés par l’auteur dans sa recherche.

« Science de la survie »  « Science de la survie » est paru en 1951. L. Ron Hubbard, son auteur, s’inscrit dans une continuité évidente par rapport à de nombreux travaux de la première moitié du XXème siècle. Cet ouvrage est sans doute aujourd’hui quelque peu oublié ou méconnu. Il retrace cet extraordinaire courant philosophique et littéraire qui, en réaction aux excès du scientisme (1), avait refusé la réduction de l’esprit humain à quelques mouvements moléculaires, et avait entrepris avec enthousiasme une démarche différente dans la conquête du savoir.

Précisions philosophiques

Le postulat de départ était simple : depuis les mathématiciens grecs jusqu’aux physiciens et chimistes modernes, l’intelligence humaine a mis près de 25 siècles à apprendre, au contact de l’univers physique, la rigueur et la précision ; il devient désormais possible d’aborder le domaine de l’esprit, non pas en le rabaissant artificiellement au niveau de la matière que nous connaissons, mais en élargissant jusqu’à lui, avec les mêmes qualités de rigueur et de précision acquises dans le creuset de la science, notre capacité d’observation et de compréhension.

Ron Hubbard s’inscrit explicitement dans ce courant de pensée et y puise sans nul doute un certain nombre de résultats. Les historiens de la philosophie y reconnaîtront sans peine quelques héritages, à commencer par celui du philosophe français Bergson.

Cette précision historique étant faite, « Science de la survie » est une œuvre novatrice sous trois aspects.

Le tableau de l’évaluation humaine

Résumons très brièvement la théorie. L’univers matériel se définit en termes de matière, d’énergie, d’espace et de temps, désignés par l’auteur par le sigle MEST (de l’anglais Matter, Energy, Space, Time). Considérons qu’il existe une énergie différente, correspondant à la force de vie, à l’élan vital, à l’âme humaine, etc. L’hypothèse de départ est que le monde qui nous entoure ne relève pas d’un univers, mais de deux. Cette énergie qui ne relève pas de l’univers matériel mais de son univers propre, l’auteur la désigne par la lettre grecque thêta. Les lois de thêta sont sous certains aspects semblables à celles du MEST, mais certaines lois sont spécifiques à l’univers thêta, d’autres à l’univers MEST. Tout se passe comme si l’univers thêta était engagé dans une conquête de l’univers physique.

La vie est faite de thêta ET de MEST : dans un objet, il n’y a que du MEST ; dans un organisme vivant, le MEST est ordonné, mobilisé par thêta. Au cours de l’existence d’un organisme donné, thêta évolue. Une blessure, par exemple, crée du désordre dans l’organisation de l’être vivant, perturbe une partie du thêta de cet organisme et diminue ainsi la quantité de thêta restant disponible pour animer l’organisme. Selon la quantité de thêta disponible, l’organisme sera plein de vitalité ou proche de la mort.

L’émotion (enthousiasme, satisfaction, ennui, colère, peur, chagrin, etc.) exprime, pour un être vivant donné dans un environnement précis, le rapport entre thêta disponible et thêta perturbé : à titre d’exemple, l’enthousiasme correspond à beaucoup de thêta libre et donc à thêta conquérant, au contraire du chagrin où la plus grande part du thêta de l’organisme est perturbé.

Cette théorie a mené L. Ron Hubbard à un ensemble d’observations fascinantes. À chaque émotion, instantanée ou chronique, correspond un ensemble précis de caractéristiques physiologiques, de comportements et d’attitudes.

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