Psychiatrie et droits de l’homme : le passé, le présent et l’avenir

Psychiatrie et droits de l’homme : le passé, le présent et l’avenir

FLORENCE, ITALIE – La Commission des citoyens pour les droits de l’homme d’Italie (CCDH) a protesté contre les abus psychiatriques en organisant une marche et l’exposition Psychiatrie : Une industrie de la mort dans la capitale culturelle du pays.

Traitements forcés, menaces, contentions, sédation paralysante : malgré les réformes passées, les horreurs du passé sont encore une réalité brutale pour les personnes prises dans le système de santé mentale italien. Tel était le thème d’une manifestation organisée à l’occasion du congrès 2024 de la Société internationale de recherche sur la schizophrénie, à Florence.

Il a également été mis en exergue lors de l’exposition Psychiatrie : Une industrie de la mort à l’Auditorium du Duomo. Ces deux manifestations étaient organisées par la CCDH, un organisme de surveillance de la santé mentale fondé en 1969 par le psychiatre Thomas Szasz et l’Église de Scientology.

La CCDH a exigé que les participants prennent la responsabilité de mettre fin aux abus psychiatriques. Ils ont insisté pour que le Congrès prenne des mesures afin d’assurer le plein respect des directives de l’ONU et de l’OMS publiées en octobre 2023 pour mettre fin aux pratiques coercitives dans le domaine de la santé mentale.

Des centaines de personnes ont manifesté au cœur de la ville pour faire valoir ces demandes. Parmi les participants à la manifestation se trouvaient deux psychiatres. Ils avaient été avertis par les organisateurs du Congrès d’ignorer la manifestation, mais ils voulaient que la CCDH sache qu’ils sont d’accord sur le fait qu’il y a trop de coercition en psychiatrie.

La marche a été suivie par l’ouverture de l’exposition Psychiatrie : Une industrie de la mort, installée à l’auditorium historique du Duomo.

Psychiatrie et droits de l'homme : le passé, le présent et l'avenir

Le système de mise en œuvre de la « solution finale »

Durant la visite, une infirmière a fait part de sa propre expérience avec la psychiatrie. Elle avait été fustigée pour avoir refusé d’aider un psychiatre à pratiquer un traitement par électrochocs (ECT) sur un patient.

Le film du nom de l’exposition et les panneaux retracent les origines de la psychiatrie, depuis le tristement célèbre asile de Bedlam au Moyen Âge jusqu’à la popularisation de l’eugénisme par la psychiatrie, une pseudo-science selon laquelle les personnes de races inférieures devraient être éliminées.

Ils révèlent également comment les psychiatres ont été les hommes de main d’Hitler, créant le système de mise en œuvre de la « solution finale ». Il ramène l’histoire de la psychiatrie à nos jours, où des millions d’enfants sont placés sous des drogues psychotropes simplement parce qu’ils ont un comportement normal pendant leur enfance.

Le travail de la CCDH s’inspire de l’humaniste, fondateur de la Scientology, L. Ron Hubbard. Il a exhorté les scientologues à dénoncer et à aider à abolir toutes les pratiques physiquement préjudiciables dans le domaine de la santé mentale. Le but est également d’instaurer un climat de sécurité dans le domaine de la santé mentale en éradiquant les abus et la brutalité.

Contact presse :

Martine Rhein
Relations publiques
06.22.75.75.20
publicrelationsoffice2020@gmail.com